Activistes sur le toit du parlement de l’État : les forces spéciales commencent l’expulsion | NDR.de – Actualités – Basse-Saxe

Activistes sur le toit du parlement de l’État : les forces spéciales commencent l’expulsion |  NDR.de – Actualités – Basse-Saxe

2023-05-03 11:54:22

Statut : 05/03/2023 10h54

Mercredi, des militants de Greenpeace ont apposé d’énormes affiches sur le parlement de l’État de Basse-Saxe à Hanovre. Les forces de police spéciales doivent maintenant disperser la manifestation inopinée.

Selon les informations du NDR, l’équipe d’intervention à haute altitude de la police de Hanovre aurait dû arriver au parlement de l’État et commencer l’évacuation. “La direction des opérations a demandé des forces spéciales pour l’évacuation et fera tout ce qui est nécessaire pour mettre fin rapidement à l’action”, a déclaré mercredi la présidente du parlement de l’Etat, Hanna Naber (SPD), au début de la session du parlement de l’Etat. “Selon l’évaluation de la direction des opérations, il n’était initialement pas possible de faire sortir les manifestants du toit en utilisant la force directe sans mettre en danger les services d’urgence. Cela s’applique également au retrait des banderoles”, a déclaré Naber. Des militants de Greenpeace ont abaissé et attaché d’énormes banderoles depuis le toit du Parlement tôt le matin pour protester contre un projet de forage de gaz au large de l’île de Borkum, en mer du Nord.

Ministre de l’Environnement : “Aucun agrément n’a encore été accordé”

Pendant ce temps, le ministre de l’Environnement Christian Meyer (Verts) a commenté la manifestation. “Pour nous, en tant que gouvernement du Land, la protection de l’île de Borkum, de la nature, de la mer des Wadden et du climat est de la plus haute importance”, a déclaré mercredi le politicien vert dans une interview avec un militant. Cette attitude est également consignée dans l’accord de coalition entre les Verts et le SPD. “Ce n’est pas un chèque en blanc pour la production de gaz”, a déclaré Meyer. “Le processus est en cours. Aucune approbation n’a encore été accordée.”

Des militants de Greenpeace grimpent au parlement de l’État

Selon leurs propres déclarations, la police avait appris à 5h50 du matin qu’une bonne quinzaine de militants étaient montés sur le toit du parlement de l’Etat. Les compagnons d’armes de Greenpeace au sol avaient amené les grimpeurs sur le toit à l’aide de deux plates-formes élévatrices, a-t-il précisé. “Nous avons déjà eu des contacts avec les militants”, a indiqué dans la matinée une porte-parole de la police. En conséquence, la protestation n’a pas été enregistrée. Par conséquent, des enquêtes sur les intrusions seront ouvertes. Il sera également vérifié si d’autres infractions administratives ont été commises. La police est en contact étroit avec les militants et tente de les ramener au sol en toute sécurité, a déclaré la porte-parole. “C’est pourquoi nous travaillons également en étroite collaboration avec le service de secours en hauteur des pompiers.”

Des militants attachés avec des cordes et des ceintures

Lorsque les militants sont arrivés sur le toit du parlement de l’État le matin, ils ont fortifié
d’immenses banderoles jaunes et noires sur la façade. Les affiches recouvrent certaines fenêtres du bâtiment. Les grimpeurs se sont attachés avec des cordes et des harnais. 38 personnes ont participé à la manifestation, a déclaré Anike Peters, experte en énergie de Greenpeace, la NDR en Basse-Saxe. La police était sur place avec un important contingent, mais n’a pas pu empêcher l’action. Malgré l’action, le parlement de l’État s’est réuni pour la session plénière.

Les sauveteurs des pompiers sont censés faire descendre les militants du toit

Cette action est un message clair adressé au gouvernement de l’État de Basse-Saxe pour qu’il arrête immédiatement les forages gaziers, a déclaré Peters. Si les récifs dignes de protection, qui doivent être forés, étaient détruits, il y aurait “beaucoup de destructions pour peu de gaz”, a-t-elle souligné. Un dépliant disait: “Le gouvernement de l’État de Basse-Saxe autorise la société gazière néerlandaise ONE-Dyas à effectuer des forages gaziers à proximité immédiate du site du patrimoine mondial de l’UNESCO de la mer des Wadden.” Les pompiers étaient déjà au parlement de l’État à 7 heures du matin. Selon la police, il est prévu que les sauveteurs en hauteur fassent descendre les militants du toit.

Greenpeace soulève de graves allégations contre le ministère de l’Environnement

En raison des craintes de dommages environnementaux, le projet de forage fait l’objet d’un différend depuis un certain temps. Greenpeace accuse le ministère de l’Environnement d’avoir tenu secret un rapport sur la conservation de la nature. Selon les militants, leur accusation est basée sur des informations de l’Office d’État de Basse-Saxe pour la gestion de l’eau, la protection du littoral et la conservation de la nature (NLWKN). L’autorité aurait eu connaissance des récifs de pierre riches en espèces près du site de forage depuis deux ans, selon l’allégation. Le ministre de l’Environnement, Christian Meyer, l’a fermement rejeté. “Il n’y a pas de dissimulation. L’accusation est fausse”, a déclaré le politicien vert au NDR en Basse-Saxe. “Nous nous engageons à une transparence totale.” La conservation de la nature joue un rôle central dans le gouvernement de l’État rouge-vert. Meyer a souligné que son ministère s’était référé aux conclusions des rapports lors du processus d’approbation.

Après le procès: travail avant le repos de Borkum

Les travaux sont actuellement suspendus de toute façon. La raison est un procès. Un tribunal doit d’abord décider si le permis de forage que la société néerlandaise a reçu est légal. Greenpeace demande au gouvernement de l’État de révoquer le permis de forage qui avait été accordé.

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Ce sujet au programme :

NDR 1 Basse-Saxe | Actuel | 05/03/2023 | 08h00

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