La nouvelle secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances a commencé son travail après les événements tumultueux qui ont entouré sa nomination. Sarah Schlitz, la précédente secrétaire d’Etat, avait démissionné après avoir subi une pression intense. Certains remettaient également en question l’existence même du poste, la N-VA proposant plutôt de répartir les compétences entre les ministres de la coalition Vivaldi.
Dès son entrée en fonction, Marie-Colline Leroy a vite remarqué que l’atmosphère était tendue. “On a pu voir des événements récents qui montrent que ce n’est pas simple d’être une personnalité politique et encore moins quand on est une femme”, a-t-elle expliqué. “Je sens déjà qu’on essaie de scruter ma vie, mon passé, ma famille”, a-t-elle poursuivi.
Mais elle se sent soutenue par les membres de son parti, les militants, le groupe parlementaire et des associations qui lui ont déjà témoigné leur confiance. Malgré les risques d’opposition idéologique, Marie-Colline Leroy est optimiste quant à la possibilité d’un dialogue constructif et réfléchi sur les sujets d’actualité. “Avoir des divergences d’opinions, ce n’est pas un problème. On est tous en train de militer, de s’engager pour nos valeurs”, a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de se concentrer sur les arguments plutôt que sur les personnes.
Enfin, elle a souligné la nécessité de protéger ceux qui luttent contre toutes formes de discrimination, et de fixer des règles claires pour encadrer les débats. “Il y a des gens qui veulent cliver ces combats-là, qui veulent cliver le dialogue. Il faut pouvoir y mettre un cadre clair”, a-t-elle conclu.
