JOOST D’OLERON (415) prendra part au Prix Altair vendredi, à Vincennes (R-1). Notre journaliste Stéphane Davy a interviewé son entraîneur, Stephen Stevens (photo).
Stefaan, pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
J’ai toujours travaillé en Belgique. Depuis six ans, je travaille pour l’écurie Campus, qui se trouve non loin de Gand. Nous avons environ trente chevaux, dont beaucoup de jeunes.
Vendredi, vous présentez un cheval à Vincennes. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Je l’ai qualifié au Croisé-Laroche, piste sur laquelle il a d’ailleurs débuté avec une 3e place. Par la suite, il a rejoint l’écurie de Matthieu Abrivard. L’an dernier, il est revenu à la maison et le propriétaire a souhaité le voir courir à Cagnes-sur-Mer. Il est ensuite parti effectuer le meeting d’hiver chez les frères Martens, où il a remporté trois victoires avant de revenir une nouvelle fois à l’écurie. Il a beaucoup gagné en force et s’est amélioré. C’est un cheval polyvalent doté d’une bonne vitesse et d’un bon fond. La grande piste de Vincennes ne devrait pas le déranger, d’autant plus qu’il sera chaussé de petits fers légers en aluminium. Ce sera un peu comme lors de sa dernière victoire à Cagnes-sur-Mer, où il avait couru sans fers avec des cloches. Bien qu’il n’ait pas couru depuis le début de l’année, le cheval est en forme. Je le présente à Vincennes parce qu’il n’a rien de bien à courir ailleurs et qu’il est bien engagé dans cette course. C’est un cheval de qualité et il a une chance de l’emporter.
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