ROMAN ANDALOUS parce que le sud existe aussi

ROMAN ANDALOUS parce que le sud existe aussi

2016-06-07 22:49:00


Cuando ya en Castilla, el románico empezaba a pasar de moda y el gótico, saliendo de sus balbuceos, comenzaba a mostrarse espléndido, en tierras jiennenses, recién incorporadas al cristianismo, comienza a construirse según cánones rebasados, por el nuevo estilo, hacía más de cent ans.

C’est un roman survivant, entretenu par des maîtres qui, déplacés par une nouvelle esthétique, avaient rejoint les troupes et les habitants de régions où leur art, déjà anachronique, pouvait continuer d’être une nouveauté.

Ainsi naquit, à l’intérieur de l’enceinte fortifiée de Baeza, le temple de la Sainte Croix. (Jaén)

Dans son état actuel, après la restauration qui l’a sauvé de sa ruine, c’est un temple roman correspondant à l’époque de la reconquête par Fernando III el Santo en 1227, lorsque Baeza fut peuplée d’enfants castillans et léonais sous la direction de D. López Diaz de Haro, seigneur de Biscaye.

Il n’y a pas de source documentaire sur ce temple, mais l’existence sur le mur sud de l’édifice et du côté de l’abside, d’un arc outrepassé formé de voussoirs lisses à évidements linéaires aux joints et d’une archivolte lisse à impostille sous salmeres , permet d’avancer l’hypothèse que le temple roman actuel n’était rien d’autre qu’un prolongement d’un temple wisigoth primitif.

L’esprit de la forêt, signe des croyances ancestrales du nord, émerge dans la terre souveraine de l’oliveraie : Jaén. Mais, les forêts qui l’entourent ne ressemblent pas exactement à celles du nord, c’est donc peut-être la seule à avoir pleinement le droit de porter un titre alternatif : celui de “l’homme-olivier”, l’esprit roman de l’oliveraie.






Son orientation est orthodoxe, avec le chevet d’une seule nef en plein cintre fermée par une abside semi-circulaire et le corps du temple divisé en trois nefs par deux paires de colonnes distinctes. L’union des deux parties du temple se fait par un grand trou traversant la largeur de la nef centrale, avec un arc en plein cintre taillé dans le mur, sans piliers ni colonnes le flanquant.

Ses colonnes sont des tambours lisses en grès local soutenus par des soubassements doubles superposés, celui du bas étant plus large, un taureau épais à filet supportant des chapiteaux à collerette où sont sculptés feuilles d’acanthe, palmettes et motifs végétaux, dépourvus de symbologie étagée et christologique. .

Le plafond à caissons d’origine a été remplacé en 1575 par un plafond à double croisillons et paires d’angles.


Elle présente une abside semi-circulaire avec un avant-toit à modillons de type Zamora Salamanca sur tout son contour extérieur, déchiré au centre par un petit intrados à pointe semi-circulaire évasée et flanqué de deux colonnettes encastrées dans les jambages. L’assemblage de la voûte se fait par des anneaux circulaires.





Elle possédait deux portes, l’une sur le mur sud et l’autre à l’opposé, toutes deux dépourvues de tympan. La première est conservée intacte, avec un corps en saillie et couronnée par un bardeau à avant-toit à modillons. Ses jambages abritent trois colonnes aux chapiteaux sculptés de feuilles d’acanthe, servant de support à trois archivoltes à ornières avec une ligne extérieure de pointes de clous. Celui du côté nord est du même type que le précédent et ses chapiteaux sont ornés de branchages et de fruits. En 1930, une troisième porte a été ouverte sur le mur ouest, en y rattachant une porte romane avec les mêmes caractéristiques que celle du côté sud, du temple roman de San Juan, aujourd’hui en ruine.


Au XVe siècle, l’intérieur est décoré de fresques sur presque tous ses murs. Aujourd’hui on peut apprécier leurs vestiges dans la coquille de l’abside et divisés en trois murs verticaux, dont la partie centrale est occupée par une crucifixion et la gauche par la Sainte Cène, selon les légendes, de personnages gothiques.

Sur l’intrados de l’arc de la chapelle côté évangile, un magnifique Saint Sébastien couronné d’une coquille apparaît à gauche, et à droite, une Vierge assise allaitant l’Enfant. Également à l’intérieur de cette chapelle latérale, des restes de la peinture de Santa Catalina sur la roue de la torture, deux bourreaux ou bourreaux et des personnes se penchant hors des bâtiments et de petits anges dans le ciel sont conservés.

C’est un roman survivant et presque le seul dans le pays où il est né.



santé et romance



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