Des bactéries présentes dans le microbiote pourraient être la cause de la maladie de Parkinson, selon une étude finlandaise

Des bactéries présentes dans le microbiote pourraient être la cause de la maladie de Parkinson, selon une étude finlandaise

En France, plus de 167 000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Cette maladie neurodégénérative d’évolution lente et progressive se caractérise par trois principaux symptômes moteurs : l’akinésie, l’hypertonie et les tremblements.

Selon l’Inserm, quinze pour cent des patients ont des antécédents familiaux et cinq pour cent une origine génétique liée à un seul gène causal. Cependant, une nouvelle étude publiée le 1er mai révèle un autre facteur, le microbiote.

Des chercheurs finlandais ont décidé d’étudier l’ensemble des micro-organismes, tels que les bactéries, les virus, les parasites et les champignons non pathogènes, installés dans les intestins des personnes souffrant de cette pathologie. Ils ont publié leurs travaux dans la revue Frontières. Les scientifiques estiment que certaines souches de bactéries intestinales, plus précisément celles appelées Desulfovibrio, seraient l’une des causes probables du développement de la maladie de Parkinson.

Les chercheurs visent à dépister les personnes porteuses de souches de bactéries Desulfovibrio afin de les éliminer de leur intestin. À terme, cette intervention pourrait permettre de prévenir le développement de la maladie et serait une étape importante dans la recherche médicale puisque jusqu’à présent, les traitements ne sont pas curatifs, ils permettent seulement de ralentir la pathologie.
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