«Récupérer le passé ne marche pas toujours; Je suis plus de faire de nouveaux projets»

«Récupérer le passé ne marche pas toujours;  Je suis plus de faire de nouveaux projets»

2023-05-08 01:10:49

Les meilleurs talents du monde s’affrontent dans ‘Got Talent: All-Stars’, la version spéciale du populaire ‘talent show’ qui diffuse un nouveau gala ce soir sur Telecinco (22h00). A la tête du format répète l’acteur et présentateur Santi Millán (Barcelone, 54 ans), qui valorise la transversalité du programme, en mettant la famille devant l’écran.

-C’est la première version de ‘All Stars’ qui est faite de ‘Got Talent’ en Europe.

-C’est très différent. L’art a une composante surprenante parce qu’il n’est pas seulement quelque chose d’exclusivement technique. Il y a de l’émotion, qui rend chaque performance unique et irremplaçable. Et les vivre en direct le rend encore plus unique. Il y a des performances que je peux voir vingt fois, et elles continueront à m’exciter et à me surprendre.

– Le niveau du programme a-t-il augmenté ?

-Ce format vous laisse bouche bée. Ce n’est pas seulement ce qui est sur scène, mais tout ce qui implique de mettre ce talent devant le jury et l’écran. Fremantle et Mediaset ont fait un excellent travail en proposant ce produit aux téléspectateurs.

-A-t-il été plus difficile pour vous d’interagir avec les candidats qui sont étrangers et ne vous connaissent pas ?

-Le fait qu’ils vous connaissent ou non n’est pas pertinent pour le format, bien au contraire. J’essaie de mettre les gens à l’aise. Les participants qui viennent à ‘Got Talent : All-Stars’ ont un parcours, avec de nombreuses heures de vol professionnellement parlant. Pour eux, c’est un challenge, car ce sont les olympiades des talents, et cela crée des tensions. J’aime les accompagner dans ce voyage et le rendre le plus agréable possible. Qu’est-ce qui est effrayant ? Bien sûr, la peur est là et elle fait partie intégrante de la vie, mais si vous savez comment la gérer, cela peut être positif.

Le format

«’Got Talent’ est l’un des rares espaces transversaux pouvant intéresser les plus grands»

-‘Got Talent’ a été un thermomètre d’audience, mais maintenant Telecinco vit un moment plus compliqué. Y a-t-il plus de responsabilité avec les données « partagées » ?

-La responsabilité est de faire notre travail au mieux de nos capacités. Comment les gens le reçoivent ou le consomment, là on ne peut rien faire. Nous nous sommes donnés à cent pour cent pour faire comprendre au public que ce que nous avons fait est très cool. Il y a des gens qui disent « allons à Madrid pour voir une comédie musicale » ou « allons à Las Vegas pour voir un spectacle »… mais dans « Got Talent », nous l’amenons dans votre salle à manger à la maison.

-Avec trente ans de télévision, affrontez-vous le public d’une manière différente ?

-Cela me touche moins car je suis conscient que l’audience n’est pas une réponse à la qualité du programme. Ils sont une entité qui est là. C’est la préoccupation de la chaîne, pas la mienne, car elle doit produire des résultats. Je me soucie de fabriquer le meilleur produit.

-Êtes-vous fier de voir qu’une performance de ‘Got Talent’ devient virale sur les réseaux quel que soit le public ?

-Bien sûr. Dans tous les cas, le fait que quelque chose devienne viral ne signifie pas qu’il a de la qualité. J’ai une vidéo virale et vous ne pouvez pas dire que c’est la meilleure chose que j’ai jamais faite. C’est un peu subjectif, mais j’ai fait de meilleures choses (rires). Viralité ne rime pas avec qualité. L’objectif est d’offrir la meilleure qualité de produit possible.

La qualité

« Viral ne signifie pas qualité. J’ai une vidéo virale et on ne peut pas dire que c’est la meilleure chose que j’ai faite»

-Avez-vous reçu le nouveau code de déontologie de Mediaset pour l’appliquer sur ‘Got Talent’ ?

-Personne n’est venu me voir pour me dire quoi que ce soit sur le code d’éthique. “Got Talent” est l’un des rares formats de télévision grand public qui reste transversal et qui peut intéresser aussi bien les enfants que les octogénaires. C’est comme aller au cinéma, en plus d’être un événement culturel, c’est aussi un événement social. Qu’il existe des formats comme celui-ci pour réunir toute la famille est une bonne nouvelle.

-Maintenant, il est à la mode de réunir des séries du passé. Aimeriez-vous en faire un?

-Je me réunirais avec tout le monde parce que j’ai une très bonne relation, mais enregistrer encore… Il y a des choses dans l’art qu’il faut valoriser dans leur contexte. Récupérer des choses du passé ne fonctionne pas toujours. Je préfère faire de nouveaux projets et essayer de faire d’autres choses, qui marchent parfois bien et parfois pas, mais c’est un défi.

-La nouvelle saison de ‘El pueblo’ est également en cours de publication et il a été annoncé qu’elle ne serait pas renouvelée pour plus de livraisons. Comment la nouvelle a-t-elle été prise ?

-Le fait de porter tant d’années dans ce travail vous donne aussi une perspective. Dans la vie, tout est fini. Le bon et le mauvais. Tout se termine et vous devez l’accepter. Aurais-je adoré continuer avec ‘El pueblo’ ? Bien sûr. Maintenant, une nouvelle fenêtre s’ouvre pour faire d’autres choses. Ici la question est de faire et surtout de continuer à vouloir faire, ce qui est le plus important.



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