Paris, France – La Haute autorité de santé (HAS) a publié des recommandations visant à améliorer la prise en charge des complications résultant de la pose d’implants de renfort pelvien utilisés pour traiter l’incontinence urinaire et le prolapsus génital. Les recommandations incluent une liste des principales complications, leur incidence, ainsi que des moyens de les éviter et de les traiter. La HAS a également entrepris une réévaluation des dispositifs de renfort en polypropylène utilisés dans ces traitements après qu’une enquête a montré des lacunes dans la certification de ces dispositifs. Les nouvelles restrictions imposent notamment que les mini-bandelettes sous-urétrales à incision unique et les implants par voie basse ne peuvent plus être utilisés dans le traitement respectivement de l’incontinence d’effort et du prolapsus vaginal. Les dernières recommandations de la HAS présentent désormais la promontofixation pratiquée par voie haute comme le traitement chirurgical standard pour le prolapsus. La HAS encourage également la mise en place de suivi post-opératoire avec au moins deux consultations pour éviter, détecter et prendre en charge efficacement les complications, dont le taux est inférieur à 5%. Les nouvelles recommandations visent à améliorer la prise en charge des complications et à favoriser une information précise des patientes sur les risques encourus.
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