Enquête sur les besoins en main d’œuvre en Haute-Marne en 2023 : des difficultés de recrutement à relever

Enquête sur les besoins en main d’œuvre en Haute-Marne en 2023 : des difficultés de recrutement à relever

Le directeur territorial de Pôle emploi, Fabrice Herbert, communique sur les données recueillies lors de l’enquête sur les besoins en main-d’œuvre en Haute-Marne en 2023.

Chaque année, une enquête est publiée sur les besoins en main-d’œuvre. Ce document, diffusé au printemps, permet de connaître les tendances du marché de l’emploi, d’identifier les secteurs en tension, d’adapter les formations proposées localement et de guider les activités organisées par les conseillers de Pôle emploi. Cette enquête, administrée par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), a été envoyée aux entreprises à la fin de l’année 2022. Les résultats ont été consolidés début 2023 et la restitution est en cours. La synthèse est accessible à tous sur le site Internet “pole-emploi.org”.

Majoritairement des emplois non saisonniers

En Haute-Marne, près de 5 600 projets de recrutement sont comptabilisés pour 2023. Plus de 43 % de ces projets sont émis par des entreprises de moins de dix salariés. Dans le détail des chiffres, 2 095 recrutements concernent le bassin d’emploi de Saint-Dizier, 2 156 celui de Chaumont et 1 320 pour le bassin de Langres.

Environ 57 % des recrutements portent sur les services, aussi bien à destination des personnes physiques que morales. Près de trois quarts des personnes recherchées le sont pour des emplois non-saisonniers pour les métiers suivants : aide à domicile et aide ménagère (213 postes), emploi polyvalent en cuisine (167 postes), aide-soignant (133 postes), conducteur routier (131 postes) et employé de libre-service (128 postes).

Environ 40 % de ces employés sont recherchés pour des contrats à durée indéterminée (CDI).

Quand ça coince

De l’avis des employeurs, 60 % des projets de recrutement sont jugés difficiles. Un sentiment en hausse de près de trois points par rapport à l’année passée. Les secteurs les plus complexes sont ceux de l’agriculture, les services aux entreprises ou aux particuliers. Les métiers les plus demandés sont les électriciens, les chargés d’études dans le BTP, les bûcherons et élagueurs, ainsi que les dessinateurs dans le secteur du bâtiment.

Dans certains emplois, comme celui de la restauration, les horaires décalés ou l’image du métier compliquent le recrutement. Les difficultés de recrutement observées concernent le peu de candidats potentiels (dans 85 % des cas), les profils inadéquats (79 % des cas), les conditions de travail, l’organisation du recrutement et les problèmes de mobilité.

Les équipes de Pôle emploi s’efforcent de proposer des solutions pour mettre en adéquation l’offre et la demande. Pour remédier aux difficultés de recrutement, il peut être question de former les candidats, de rendre les offres plus attractives ou d’organiser des actions ciblées de type “recrutement par simulation”. Pôle emploi Grand Est dispose de 525 conseillers dédiés aux entreprises dans la région et met sur pied des opérations dédiées aux métiers en tension. Des actions sont également organisées avec les branches professionnelles et des viviers de candidats prêts à l’embauche sont identifiés. En outre, des actions de formation sont mises en place : 3 085 demandeurs d’emploi en ont bénéficié en 2022 en Haute-Marne.

Même avec un manque de qualification ou de longues périodes de chômage, “de belles histoires s’écrivent encore régulièrement” grâce au travail des conseillers de Pôle emploi, rappelait Viviane Guery, adjointe de Fabrice Herbert en Haute-Marne.

SCS
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