“Stratégie de développement à faible émission à long terme pour l’Ethiopie : Objectifs climatiques et résilience au changement climatique”

“Stratégie de développement à faible émission à long terme pour l’Ethiopie : Objectifs climatiques et résilience au changement climatique”

Les autorités éthiopiennes ont présenté jeudi une stratégie de développement à faible émission à long terme (LT-LEDS), qui servira de feuille de route pour la décarbonisation à long terme et le développement résilient au changement climatique en Éthiopie. La stratégie LT-LEDS a été préparée sur la base de l’Accord de Paris sur le climat de 2015, qui encourage les pays à définir leurs propres objectifs de réduction des émissions, révisés tous les cinq ans pour augmenter les ambitions. La nouvelle stratégie nationale fournit une feuille de route sur la manière d’atteindre un objectif d’émissions nettes nulles d’ici 2050 tout en atteignant les objectifs de développement. Le ministère des Affaires étrangères a indiqué qu’elle offre “l’occasion d’examiner les interactions, les synergies et les compromis entre les différents objectifs climatiques sectoriels et les priorités de développement nationales”. La stratégie a été lancée lors d’un événement auquel ont participé des hauts fonctionnaires fédéraux et régionaux ainsi que des entités internationales qui ont soutenu l’élaboration de ce cadre national essentiel. Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen, a déclaré dans son discours d’ouverture que le changement climatique continue d’affecter gravement les moyens de subsistance des populations en Éthiopie, provoquant des sécheresses et des déséquilibres écologiques, entre autres. Le ministre a ajouté que l’Éthiopie mettait en œuvre diverses activités liées à l’économie verte pour relever ces défis. Les pays en développement, dont l’Éthiopie, subissent de plein fouet les phénomènes induits par le changement climatique, malgré une contribution minime aux émissions mondiales de carbone. Dans le cadre de l’accord de Paris de 2015, les nations développées se sont engagées à fournir un financement annuel de 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour aider les nations en développement à faire face aux effets du changement climatique et à construire des économies plus vertes ; elles n’ont toutefois pas tenu leurs engagements.

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