Un projet de station spatiale privée doit voir le jour en 2025. SpaceX doit participer à sa mise en place. Son nom : Haven. D’autres stations du même genre pourraient exister à l’avenir.
Si tous les regards se tournent vers la Lune, car c’est là que sera déployée la station orbitale qui permettra d’accéder à la surface du satellite, d’autres projets émergent, beaucoup plus près de la Terre. C’est le cas de Haven. Il s’agit du nom d’une future station orbitale terrestre gérée par une entreprise privée. SpaceX participera activement à sa mise en place.
C’est quoi, Haven ?
Haven, qui peut se traduire par « havre » en français, est le nom d’une future station spatiale autour de la Terre. Elle s’appellera même Haven-1, suggérant que d’autres structures orbitales pourront prochainement voir le jour : Haven-2, Haven-3, etc. Ce sera une station que l’on pourra ravitailler avec un vaisseau cargo, et aussi desservir avec un véhicule habité.
Le but est évidemment de faire en sorte de rendre cette station visitable et habitable à long terme. Dans un premier temps, Haven-1 doit pouvoir accueillir jusqu’à quatre astronautes. Puis, à mesure que l’on interfacera d’autres modules Haven, la station grandira et il sera possible d’accueillir de plus en plus de monde. Au-delà de 2030, il est envisagé quelques dizaines de personnes.
L’équipage de la première mission habitée, appelée Vast-1, sera donc constituée de quatre individus. C’est SpaceX qui se chargera du transport jusqu’à Haven, avec un vaisseau Dragon. C’est ce véhicule qui sert à acheminer et ramener le personnel entre la Terre et l’ISS. C’est d’ailleurs aussi SpaceX qui doit envoyer le premier module de la station Haven.
Où sera située cette station ?
Haven-1 doit être positionné en orbite terrestre basse (LEO en anglais, pour Low Earth Orbit). Cette formule désigne l’environnement à proximité immédiate de la Terre, jusqu’à une altitude de 2 000 km. C’est là que les autres stations ont été placées : la Station spatiale internationale (ISS), Mir, Skylab, les Saliout et les Tiangong.
Dans les faits, ces stations ont évolué ou évoluent à une altitude assez proche : de l’ordre de 400 km au-dessus de la Terre. Une hauteur qui n’a pas été choisie par hasard : elle constitue un bon compromis entre une atmosphère trop dense si l’on se positionne trop bas, et des radiations plus importantes si l’on se place plus haut.