“Confessions of the Conman Felix Krull”: Un glorieux scélérat

“Confessions of the Conman Felix Krull”: Un glorieux scélérat

2021-09-02 15:46:43

Glissements dans les rôles, décrochage des rôles, jonglage entre apparence et réalité et manière charmante de l’imposture sont les ressorts du dernier roman de Thomas Mann de 1954. Tous ces thèmes sont faits pour le cinéma et sont toujours d’actualité. Après la version cinéma de Kurt Hoffmann de 1957 avec Horst Buchholz et la série télévisée de Bernhard Sinkel de 1982 avec John Moulder-Brown, la nouvelle version cinéma de Detlev Buck suit cette ligne : son travail est un film de costumes chatoyant avec un équipement magnifique, un bon travail de caméra et des acteurs qui aiment jouer.

L’acteur principal Jannis Niewöhner ajoute la variante moderne et cool à l’escroquerie galante pour l’amour, l’argent et l’énergie criminelle que Hotte Buchholz a cultivée lorsqu’il séduit et manipule les femmes en rangs comme un Bel Ami intelligent de la fin de siècle. Clairement pour un fils d’industriel démuni, qui prend pour acquis un style de vie luxueux et commence comme groom dans un hôtel parisien huppé. Le mécréant agile et sympathique livre son chef-d’œuvre lorsqu’il échange ses identités avec le marquis de Venosta (David Kross) au Portugal.

Contre Kross, qui aurait été approprié pour le rôle de Krull en tant que marquis lascivement courtisant autour de Zaza (calculant lascivement comme une prostituée : Liv Lisa Fries), Niewöhner est à la traîne dans son angularité, ce qui ne fait pas de mal, après tout, il s’agit de calculer de l’argent et l’amour. En revanche, les rôles féminins sont plus faibles : Maria Furtwängler en dame noble Madame Houp-flé semble raide, Désirée Nosbusch et Annette Frier ne marquent pas les esprits comme chez leurs prédécesseures Liselotte Pulver, Susi Nicoletti et Magali Noel.

Pour les hommes, Joachim Król ne remplace pas Paul Dahlke et le célèbre monologue du coucou. Ce qui conduit au langage. Les phrases lourdes et ramifiées de Thomas Mann ont été en partie adoptées, en partie raccourcies et modifiées (livre : Daniel Kehlmann), ce qui est une victoire pour les acteurs, qui ont généralement le pied léger. Mais Krull est avant tout une chose : un trompeur fondamentalement sombre, un scélérat glorieux.

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