Depuis l’été 2020, Sylvie et Jean-Luc Chisson voient leur maison se fissurer en raison des sécheresses à répétition, un phénomène qui menace des millions de maisons en France. Leur maison construite sur une terre argileuse subit les mouvements du sol, qui gonfle avec l’humidité et se tasse en période de sécheresse. En 2003, les premières fissures sont apparues, mais un mur de la maison s’est à nouveau fissuré à l’été 2020, suivi d’un deuxième en 2022. Comme eux, des millions de Français sont vulnérables au risque de “retrait-gonflement des argiles”. Le réchauffement climatique accentue la fréquence et l’intensité des sécheresses, ce qui menace principalement les maisons individuelles aux fondations peu profondes. Le risque est couvert par le régime d’assurance des catastrophes naturelles, mais beaucoup de victimes ne parviennent pas à se faire indemniser. Une proposition de loi portée par l’écologiste Sandrine Rousseau a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale pour faciliter la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle dans les communes touchées et rendre plus difficile aux assureurs de refuser des indemnisations. Cette mesure suscite l’opposition des assureurs, qui estiment qu’elle leur coûterait environ 1 milliard d’euros supplémentaires chaque année.
Denny Hamlin « assez confiant » pour Bristol malgré sa place en dessous de la ligne des playoffs NASCAR
2024-09-16 06:59:08 Malgré une nouvelle arrivée en dehors du top 20 et six points en dessous de