Le Groupe Bernard Hayot (GBH), l’un des plus puissants en Outre-mer, a été auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le coût de la vie dans les territoires ultramarins, le mercredi 17 mai. Le directeur général, Stéphane Hayot, a réfuté les accusations de monopole et de marges excessives dans la distribution alimentaire. Cette entreprise créée en 1960 en Martinique, présente actuellement dans 17 territoires, dont la Guyane, la Guadeloupe et La Réunion, couvre plusieurs activités, dont l’automobile, la production de rhums et de yaourts, ou encore le béton. Le secteur de la grande distribution, notamment celui de l’alimentaire, était au centre des préoccupations des députés ultramarins. Stéphane Hayot a répondu que le groupe n’est pas en position dominante, mais plutôt en concurrence intense, et qu’il propose les prix les plus compétitifs possibles pour survivre et se développer dans ce paysage concurrentiel. Pour réduire le coût de la vie, il a avancé six pistes, notamment la production locale, l’amélioration de l’import-export avec les territoires proches et la révision de la fiscalité. Il propose également de supprimer le coût du fret et de l’octroi de mer pour près de 2 500 produits de première nécessité pour réduire leur prix de plus de 20%. Si les députés n’ont pas réagi sur ce point, nous saurons s’ils tiennent compte de cette idée lors de la remise du rapport le 8 août prochain.
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