Le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, a refusé de soutenir le projet de loi-cadre sur les violences sexuelles à l’école, affirmant que les nouvelles dispositions du projet de loi sur le Protecteur de l’élève suffiront à régler le problème. Cette décision a été unanimement dénoncée par l’opposition à Québec, qui accuse le ministre de se traîner les pieds dans le dossier des agressions sexuelles au primaire et au secondaire. Des victimes, des parents et des témoins ont également témoigné lors d’une conférence de presse organisée par le collectif La voix des jeunes compte, dénonçant de nouveaux cas d’agressions sexuelles rapportés cette semaine par le quotidien Le Devoir.

Le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, a refusé de soutenir le projet de loi-cadre sur les violences sexuelles à l’école, affirmant que les nouvelles dispositions du projet de loi sur le Protecteur de l’élève suffiront à régler le problème. Cette décision a été unanimement dénoncée par l’opposition à Québec, qui accuse le ministre de se traîner les pieds dans le dossier des agressions sexuelles au primaire et au secondaire. Des victimes, des parents et des témoins ont également témoigné lors d’une conférence de presse organisée par le collectif La voix des jeunes compte, dénonçant de nouveaux cas d’agressions sexuelles rapportés cette semaine par le quotidien Le Devoir.

L’attachée de presse du ministre a affirmé en réponse aux questions de Radio-Canada que le projet de loi sur le Protecteur de l’élève restera lettre morte pour le moment. La députée Ruba Ghazal, qui avait redéposé le projet de loi en avril, en a dénoncé la décision et a déclaré que les solutions proposées par Québec ne suffisent pas. Toutefois, le ministère a ajouté une formation obligatoire pour les enseignants sur les violences sexuelles et le Protecteur national de l’élève doit élaborer un plan complet pour lutter contre ces violences à partir de la rentrée 2023. Les membres de l’opposition ont dénoncé cette décision, accusant le ministre de se traîner les pieds dans le dossier des agressions sexuelles au primaire et au secondaire. Des témoignages troublants ont été rapportés lors d’une conférence de presse organisée par le collectif La voix des jeunes compte, qui milite depuis des années pour l’adoption d’une loi-cadre sur les violences sexuelles à l’école. Les témoignages concernaient notamment un enseignant d’une école secondaire de Montréal et un élève d’un établissement scolaire de Cowansville. Pégalie, ancienne étudiante de l’école Louise-Trichet de Montréal, a raconté l’attitude inappropriée de l’enseignant et a accusé la direction de l’école de n’avoir pas pris sa dénonciation au sérieux.

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