Les personnes réfugiées syriennes au Liban éprouvent de plus en plus de difficultés pour accéder aux soins médicaux vitaux en raison de restriction de leur liberté de mouvement et de cas de déportations forcées. Les discours discriminatoires intensifiés créent des inquiétudes pour leur sécurité et installent un climat de peur. Dans ce contexte intimidant, de nombreux réfugié·es ont peur de quitter leur maison, même pour chercher des soins médicaux essentiels. La situation est particulièrement critique à Arsal, ville isolée au nord du pays près de la frontière syrienne, où les équipes de MSF travaillent depuis plus de dix ans. Les équipes de MSF rapportent un nombre croissant de rendez-vous manqués et de cas urgents non-référés vers les hôpitaux en raison de la crainte des patients d’être expulsés. Les restrictions récentes à l’encontre des réfugié·es syrien·nes, comme la confiscation de voitures et de motos, ont intensifié les difficultés rencontrées par des personnes vulnérables dont les ressources et la liberté de mouvement sont déjà limitées, entravant encore davantage leur accès aux soins médicaux vitaux. Les équipes de MSF fournissent des soins médicaux gratuits aux communautés vulnérables au Liban depuis 1976 et rappellent que toutes les personnes vulnérables doivent avoir accès à des soins de santé en temps voulu, de manière égale, quels que soient leurs antécédents ou leur statut.
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