Le Golfe riche en émirats, l’un des premiers exportateurs de gaz au monde, cherche à signer des contrats à long terme avec les pays européens qui ont longtemps hésité à le faire malgré leur recherche frénétique de solutions alternatives aux hydrocarbures russes. S’exprimant lors d’un forum à Doha, le ministre qatari de l’Énergie, Saad Al-Kaabi, a déclaré : “La seule chose qui a sauvé l’humanité et l’Europe cette année a été un hiver chaud et une économie en déclin”. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, les pays européens craignaient une pénurie d’approvisionnement gazier en raison des sanctions contre Moscou et de la hausse des prix sur les marchés mondiaux. Le Qatar a promis de développer son champ gazier de North Field pour atteindre une production de 126 millions de tonnes par an d’ici 2027. Le ministre a averti que si les Européens ne prenaient pas conscience de la situation et ne préparaient pas de plan adéquat avec les producteurs de gaz, ils devraient faire face à une réalité difficile. Le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a également estimé que la sécurité énergétique mondiale était menacée par les “politiques de la fuite en avant” en matière d’environnement et de climat.
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