Le groupe Casino a entamé une “procédure de conciliation” le vendredi 26 mai afin de renégocier sa dette auprès de ses créanciers. Le géant de la distribution, qui emploie plus de 50 000 personnes en France et 200 000 dans le monde, doit une somme colossale de près de six milliards et demi d’euros. Cette dette l’a poussé à entrer dans une situation désespérée. En effet, selon Olivier Dauvers, un journaliste spécialiste de la grande distribution et auteur du blog “Le web grande conso”, “En réalité, on n’est pas en train de le sauver, mais d’organiser sa fin”. Ce désastre financier est dû à plusieurs erreurs stratégiques de l’entreprise, notamment son développement via l’acquisition de concurrents avec de l’argent emprunté, son mauvais positionnement sur les prix, et le manque d’investissement dans la modernisation des magasins. Depuis 2014, le groupe a vendu plusieurs de ses actifs afin de réduire son endettement, mais en vain. Il est maintenant question de céder une centaine de points de vente français à Intermarché. Casino suscite toujours des convoitises, mais selon Dauvers, la vente de ce groupe est une fin plutôt qu’un sauvetage.
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