La bataille pour captiver l’attention des électeurs fait rage à la gare maritime de Kadikoy, où les bateaux traversent le détroit du Bosphore entre les rives asiatique et européenne d’Istanbul. Un écran géant monté sur un camion situé au bord de la voie maritime montre des images du candidat de l’opposition pour le second tour de la présidentielle, Kemal Kilicdaroglu, tandis que le stand du parti au pouvoir, l’AKP, est à quelques mètres de là et fait la promotion du président sortant Recep Tayyip Erdogan. La ville est profondément divisée entre les deux candidats qui vont s’affronter lors d’un face-à-face électoral historique : le premier second tour présidentiel de l’histoire de la Turquie, dimanche 28 mai. Cité reliant les continents européen et asiatique, Istanbul est une ville qui possède une richesse historique imbattable qu’exploite Erdogan pour sa campagne. Les électeurs plus âgés, qui s’informent principalement auprès des chaînes de télévision, sont en majorité dans le camp d’Erdogan en raison de la couverture médiatique qui leur est proposée par les chaînes publiques, mais aussi de la conviction que ce dernier possède davantage les qualités d’un leader que son rival social-démocrate. Les droits des femmes sont un enjeu électoral central pour de nombreux électeurs à Istanbul, notamment après les résultats du premier tour.
Le Cachemire indien commence à voter pour élire un nouveau gouvernement, le premier après la perte de son autonomie
2024-09-18 11:52:01 SRINAGAR, Inde (AP) — Les élections en trois phases pour élire un gouvernement local dans