Des chercheurs bretons découvrent de nouvelles molécules pour lutter contre le glioblastome, une tumeur du cerveau très agressive.

Des chercheurs bretons découvrent de nouvelles molécules pour lutter contre le glioblastome, une tumeur du cerveau très agressive.


Une nouvelle porte vient de s’ouvrir dans la lutte contre le cancer. Des chercheurs bretons de l’Inserm viennent de publier – en collaboration avec leurs homologues de l’université de Göteborg, en Suède – le bilan de 20 ans de recherches sur le glioblastome, la tumeur du cerveau la plus fréquente et la plus agressive. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leurs résultats sont extrêmement prometteurs.

C’est prometteur mais on a encore beaucoup de chemin avant d’arriver à un médicament

Après des années de criblages de molécules, d’analyses sur la cible thérapeutique, de tests en laboratoire sur des souris, les scientifiques ont identifié toute une batterie de molécules qui permettraient d’améliorer l’efficacité de la chimiothérapie et de diminuer le risque de rechute pour les patients atteints par ce type de tumeur.

Des tests encourageants

“C’est prometteur mais on a encore beaucoup de chemin avant d’arriver à un médicament”, indique Éric Chevet, directeur de recherche à l’Inserm. “On a pu identifier des molécules très immatures qui présentent des effets intéressants sur les cellules cancéreuses. Les tests sur les souris en laboratoire ont été très encourageants et ont démontré qu’on pouvait retarder la rechute de la tumeur”.

Comment ça fonctionne ?

“Une cellule cancéreuse soumise à une chimiothérapie va “stresser” et mettre en place des mécanismes pour se défendre”, explique Éric Chevet. “En combinant ce traitement avec les molécules sur lesquelles on travaille, on empêche ces mécanismes d’agir pour rendre la chimiothérapie la plus efficace possible”. Et ainsi offrir une meilleure chance de rémission aux patients. “Ça ne veut pas dire qu’on va soigner le glioblastome”, précise le scientifique rennais. “Aujourd’hui, l’espérance de vie est de 15 mois pour les personnes atteintes. Si on arrive à doubler ce chiffre, ça serait une avancée colossale. On vient seulement d’ouvrir une nouvelle porte, alors, forcément, ça peut donner de l’espoir”.

Efficace sur d’autres types de cancers ?

Avant d’arriver à un médicament disponible en pharmacie, le chemin semble néanmoins encore bien long. “On a des molécules qui ont un potentiel thérapeutique, maintenant il y a encore beaucoup de travail avant que cela puisse se transformer en médicament. Il y a pas mal de chimie à faire pour améliorer les propriétés des molécules que l’on a. Il faut qu’elles soient plus stables et encore plus efficaces. Il reste beaucoup de travail à accomplir”.

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Cela passera peut-être aussi par l’arrivée d’investisseurs privés sur le projet. “Aujourd’hui, l’investissement se fait par des programmes financés par l’État ou par des fondations”, indique Éric Chevet. “Pour avoir les fonds suffisants et les ressources humaines nécessaires, ça passera probablement par des investissements privés”.

On a participé à des études qui montraient qu’il y avait des mécanismes similaires dans d’autres types de cancers

Surtout que ce travail pourrait bien bénéficier à la recherche contre d’autres types de pathologies. “On a participé à des études qui montraient qu’il y avait des mécanismes similaires dans d’autres types de cancers”, ajoute le directeur de recherche de l’Inserm. “Il est légitime de penser que si ces molécules sont efficaces sur le cancer du cerveau, elles pourront aussi avoir un impact positif dans le traitement d’autres cancers”. D’autres études sont encore nécessaires afin d’en être certain.

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