Transition 4.0 et PNRR, l’analyse de la Cour des comptes certifie la réussite du plan (et qu’il n’est plus une incitation uniquement pour l’Industrie)

Transition 4.0 et PNRR, l’analyse de la Cour des comptes certifie la réussite du plan (et qu’il n’est plus une incitation uniquement pour l’Industrie)

La photographie prise fin 2021, soit au milieu de la période financée par le PNRR, confirme que le plan Transition 4.0 a rencontré un succès considérable auprès des entreprises, atteignant et dépassant largement les objectifs fixés pour l’ensemble de la période. Et ils confirment que l’industrie – pour le développement technologique de laquelle le plan Industrie 4.0 original a été conçu – est bien le principal secteur bénéficiaire, mais plus le protagoniste absolu.

Les données doivent également être lues à la lumière de l’évolution historique du Plan de transition 4.0, qui est entré cette année dans une phase de « maintien », avec des tarifs divisés par deux et non plus financés par le PNRR. Cependant, le Gouvernement entend le repowerer et le réorienter vers des objectifs liés à la transition verte (on parle en effet d’un nouveau plan “Transition 5.0”) en utilisant les ressources du RePower EU et du PNRR.

Mais avant de voir les données détaillées, il est utile de bien comprendre le contexte de référence.

Objectif déjà atteint à mi-chemin

Dans le cadre du nouveau “Rapport sur la coordination des finances publiques”, publié fin mai 2023, la Cour des comptes a développé une analyse approfondie sur l’utilisation des crédits d’impôt liés au Plan de Transition 4.0. L’étude est basée sur les déclarations fiscales des années 2021 et 2022 qui se réfèrent respectivement aux années 2020 et 2021. L’analyse photographie donc la situation au milieu de la période financée par le PNRR, qui couvrait les investissements réalisés du 16 novembre 2020 au 31 Décembre 2022.

Rappelons également que pour cette “période dorée” du Plan de transition 4.0, où les taux du plan ont été significativement relevés, en plus des 13,4 milliards alloués par le PNRR, 5 milliards d’euros supplémentaires de ressources nationales ont été ajoutés avec la Fonds complémentaire – ces ressources sont nécessaires pour couvrir la partie du Plan qui n’est pas compatible avec les règles du PNRR (y compris les crédits d’impôt pour les biens d’équipement non 4.0). Mais les données analysées par la Cour des comptes étant issues de celles des déclarations fiscales, il n’est pas possible de faire la distinction entre les crédits financés par le PNRR et ceux financés par le Fonds complémentaire.

Compte tenu de ces prémisses, le plan prévoit la réalisation de deux objectifs temporels distincts en termes d’entreprises atteintes, l’un à fin 2024 et l’autre à fin 2025. Globalement, à fin 2025, il fallait atteindre 111 700 entreprises, un nombre largement dépassé par les 120 698 utilisateurs de crédits fin 2021 .

Le tirage au sort des différentes incitations

Toutes les mesures n’ont pas attiré les investissements comme prévu. La principale mesure, le crédit d’impôt sur les biens d’équipement matériaux 4.0atteint 64 115 entreprises contre un objectif global de 26 900.

Le crédit d’impôt sur les biens d’équipement immatériel 4.0 au lieu de cela, il n’a atteint que 10 075 entreprises contre un objectif global de 41 500 et un objectif intermédiaire de 27 300 entreprises.

Crédits d’impôt sur les marchandises actifs incorporels traditionnels elles ont atteint 22 830, plus que l’objectif final de 20 700 entreprises.

Le crédit d’impôt pour recherche, développement, innovation et conception (couvert par le PNRR uniquement à partir de 2021) 8 655 entreprises contre un objectif intermédiaire de 10 300 et un objectif final de 20 600.

Au lieu de cela, le crédit d’impôt a littéralement “explosé”. formation 4.0 (également couvertes par le PNRR uniquement à partir de l’exercice d’imposition 2021) avec pas moins de 15 023 entreprises atteintes contre un objectif global de 2 000 entreprises.

Quant à la valeur des crédits d’impôt accordés pour les différentes natures, des crédits d’un montant total de 6,7 milliards d’euros se sont accumulés comme suit :

  • Crédit d’impôt sur les biens d’équipement corporels 4,0 – 5 438,4 millions
  • Crédit d’impôt sur les immobilisations incorporelles 4,0 – 78,7 millions
  • Crédits d’impôt pour actifs incorporels traditionnels – 10 millions
  • Crédit d’impôt pour la recherche, le développement, l’innovation et la conception – 559,7 millions
  • Crédit d’impôt formation 4,0 – 617,4 millions

Secteurs utilisateurs

L’industrie manufacturière reste sans aucun doute le principal secteur utilisateur, mais pas avec la prévalence à laquelle on aurait pu s’attendre.

En effet, les activités manufacturières ont absorbé 55% des crédits des actifs corporels 4.0, 52% de ceux des actifs immatériels 4.0, 34% de ceux des actifs immatériels traditionnels, 60% de ceux de la R&D et 28% de ceux de la Formation 4.0.

Mais si l’on regarde le nombre d’entreprises bénéficiaires, seul le chiffre relatif aux actifs incorporels 4.0 (52%) et à la R&D (59%) dépasse la moitié du total, alors que dans tous les autres cas le chiffre tourne autour de 30%.

Parmi les secteurs non industriels, ceux qui se sont démarqués sont le Commerce et l’Agriculture.

La dernière donnée – peu surprenante d’ailleurs – concerne la répartition territoriale des entreprises bénéficiaires. Les entreprises du Nord absorbent environ les deux tiers des ressources pour l’ensemble des incitations, à l’exception de la Formation 4.0, principalement utilisée au Sud.

2023-06-01 01:43:06
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