Denver est enfin arrivé en finale de la saison 47 de son histoire, une occasion que son entraîneur, Michael Malone, n’a pas manqué de souligner. “Manifestement, ça fait des années qu’on manque de respect à cette vieille ville poussiéreuse des Rocheuses. On peut s’en plaindre ou simplement accepter ce que nous sommes. Mais tant que nous n’aurons pas été champions, les gens continueront ainsi. C’est ce qui nous motive. Aller en finale ne suffit pas. Ce qui compte, c’est gagner”, a-t-il assuré. Le premier match commence à Denver jeudi soir.
Les Floridiens auront déjà une difficulté à surmonter: l’altitude. Beaucoup de joueurs ont témoigné de la difficulté de s’adapter au manque d’oxygène. Miami n’a pas gagné à Denver depuis 2016, et avec quatre matches à disputer, la série sera difficile pour les deux équipes.
“Erik Spoelstra, l’entraîneur de Miami, prend un malin plaisir à déjouer les pronostics depuis son accession aux play-offs, en étant sorti ric-rac des barrages. Les Bucks de Giannis Antetokounmpo, pourtant favoris pour le titre, les Knicks renaissants et les Celtics finalistes l’an passé, en ont fait l’amère expérience”, indique l’article.
Le leader de Miami, Jimmy Butler, est entouré de guerriers déterminés, du costaud Bam Adebayo au vieux grognard Kyle Lowry. “Ce sont des grands compétiteurs”, souligne Spoelstra, garant de la fameuse “Heat Culture”, mêlant discipline, éthique de travail et abnégation sans faille.
En face, les Nuggets de Denver sont très impressionnants, sereins et sûrs de leur basket. Le double MVP Nikola Jokic, qui tourne à un triple-double de moyenne dans ces play-offs (29,9 pts, 13,3 rebonds, 10,3 passes), le scoreur Jamal Murray, les précieux Aaron Gordon et Michael Porter Jr illustrent les bienfaits de la politique de continuité opérée par Denver.
Après dix jours sans jouer, le collectif huilé des Nuggets pourrait souffrir d’un manque de rythme par rapport à celui du Heat porté par un élan pouvant confiner à l’euphorie, malgré une fatigue légitime. Suspense donc. “Pour ceux qui pensent que cette série sera facile, je ne sais pas quoi dire”, a soufflé l’entraîneur Michael Malone, refusant l’étiquette de favori, avant de résumer : “ce sera le plus grand défi de notre vie”.
#Denver #après #tant #dattente #Miami #contre #toute #attente
publish_date]
