Le leader de l’opposition sénégalaise condamné à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse” et ses partisans se mobilisent

Le candidat à la présidentielle de 2024, Ousmane Sonko, a été condamné à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse” le jeudi 1er juin. Son inéligibilité est menacée, ce qui a suscité la colère de ses partisans. Les violences ont éclaté dans plusieurs villes du pays après le verdict, entraînant neuf décès. Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a déclaré que les autorités avaient restreint l’accès aux réseaux sociaux en raison de la diffusion de messages haineux et subversifs. La décision de la chambre criminelle entraîne potentiellement l’inéligibilité de Sonko. Il a été acquitté des accusations de viols et de menaces de mort, mais la condamnation de la corruption de la jeunesse peut empêcher sa candidature à l’élection présidentielle. Des troubles ont éclaté à Dakar et dans plusieurs villes, et plusieurs bâtiments publics et privés ont été vandalisés et incendiés.