Conseils de prudence financière : Les leçons à tirer des résultats des banques canadiennes

Conseils de prudence financière : Les leçons à tirer des résultats des banques canadiennes

Toutes les banques canadiennes ont publié leurs résultats ces derniers jours. Rassurez-vous, elles ne font pas pitié. Néanmoins, leurs profits sont en nette baisse. Pas de danger de faillites de banque chez nous comme on l’a vu aux États-Unis.

La chose qui frappe en regardant les données présentées par les banques, c’est l’ampleur des provisions pour mauvaises créances. Les banques canadiennes, des géantes, sont des modèles mondiaux de stabilité. Si elles augmentent leurs provisions pour pertes sur leurs prêts, c’est qu’elles ont certaines indications que le contribuable ordinaire devrait inclure dans la gestion de ses finances personnelles.

Enseignements utiles

En prenant acte de cette précaution de nos grandes institutions financières, je tire quelques conclusions.

Les banques entrevoient qu’un nombre grandissant d’entreprises et de particuliers se retrouveront dans l’incapacité de rembourser.

Les banques anticipent que les taux d’intérêt vont se maintenir à un niveau élevé encore pour une bonne durée.

Les banques s’attendent à ce que la hausse des taux d’intérêt finisse par frapper durement les ménages et l’économie dans son ensemble.

Conseil d’ami, si les organisations les mieux placées pour observer l’économie se préparent ainsi, ce ne serait pas fou de les imiter.

Quoi faire ?

Quoi faire dans ses finances personnelles pour répliquer la prudence des banques ? Voici quelques humbles conseils de l’oncle Mario, économiste et vieux sage à temps partiel.

1. Attention au niveau d’endettement de votre ménage.

Conseil plate et classique, mais c’est un fait : les Canadiens sont très endettés. On se place vite dans l’embarras avec des taux d’intérêt en hausse. (Et je n’ose pas parler du taux des cartes de crédit.)

2. Accélérer le paiement de son hypothèque est devenu sage.

À une époque, de nombreux conseillers financiers expliquaient qu’il fallait être fou pour rembourser rapidement. Se priver de rendements de 5 à 10 % ou plus sur les placements pour rembourser une hypothèque à 2 % ? C’était une perte absurde ! Aujourd’hui, avec des taux hypothécaires à 6 ou 7 % et des placements qui ont tendance à stagner, la donne a changé.

3. Surtout, ne prenez aucune décision d’emprunt basée sur la phrase « De toute façon, les taux d’intérêt vont redescendre ».

S’il y a une chose qu’on sait, c’est qu’on ne sait pas l’avenir. L’inflation est plus compliquée que prévu à abaisser. La Banque du Canada a dit qu’elle espérait ne plus monter les taux… à moins que…

4. Garder toujours un coussin.

Essayez d’accumuler un petit coussin pour ne pas vivre d’une paie à l’autre. Et essayez de garder un petit coussin sur chaque paie. La somme de vos paiements obligatoires et automatiques ne devrait pas vous acculer au pied du mur chaque mois.

5. En cas d’incapacité de faire vos paiements hypothécaires, songez à un deuxième revenu.

Malgré les soubresauts économiques, beaucoup d’employeurs cherchent du monde. Travailler six ou sept jours, c’est dur. Mais remettre les clés, perdre sa propriété, son capital, sa mise de fonds, c’est terrible.

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