Eurovita, banques et assurances se disputent les rachats

Eurovita, banques et assurances se disputent les rachats

Cela complique encore la route vers l’épargne Eurovita. D’après ce qui paraît MF-Milan Financeles positions entre banques et assureurs pour le plan de sauvetage seraient encore assez éloignées, malgré quelques avancées par rapport aux dernières semaines.

Le point crucial est celui des éventuels remboursements anticipés par rapport à l’expiration naturelle des polices qui peuvent être demandés par les clients une fois le blocage introduit par l’IVASS supprimé. Si les banques assises à la table (une quinzaine en tout avec Fineco, Fideura, Crede de Sparkasse chef de file) semblent conscients de la nécessité d’assumer cette charge pour les contrats Eurovita qu’ils ont diffusés dans leurs agences, c’est sur les modalités d’intervention que les postes des cinq grandes compagnies d’assurances interviennent sur le terrain (Intesa Vita, Poste, Generali, Unipol et Allianz) paraissent divergentes aujourd’hui.

La question ne porte pas tant sur le montant que les banques devraient garantir, égal à environ 6 milliards en gestion séparée (calcul théorique qui est obtenu si tous les clients ont d’abord racheté les polices), mais sur le coût de cette opération. Compte tenu de la flambée des taux d’intérêt, les instituts auraient demandé aux entreprises d’avoir un taux de 2,5% sur la liquidité qu’elles devront prévoir pour les remboursements anticipés (à partir du rendement des titres sous-jacents). En d’autres termes, les compagnies d’assurance devraient ajouter un rendement à celui des titres sous-jacents aux polices que les banques acquerraient en cas de rachat, pour arriver précisément à 2,5 %. Mais un rejet clair de cette hypothèse serait venu des entreprises.

Aussi parce que les compagnies d’assurance devront déjà prendre en charge les éventuels rachats de 3 milliards de polices supplémentaires qui ont été distribuées en dehors des agences bancaires, en plus des salariés d’Eurovita qui seraient embauchés dans les cinq sociétés et du capital nécessaire à la reprise des contrats d’Eurovita. Pendant ce temps, le temps presse. La libération de la couverture expire fin juin et le match risque d’être un test de crédibilité du système devant les 400 000 clients Eurovita concernés, et au-delà.

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2023-06-02 22:29:44
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