191 milliards qui dérangent le pays qui pleurniche et prend. Et il n’y a pas de personnes et de compétences

191 milliards qui dérangent le pays qui pleurniche et prend.  Et il n’y a pas de personnes et de compétences

2023-06-05 11:08:06

Pnrr, le système italien (société civile, peuple, opinion publique, partis, syndicats, associations professionnelles, administration publique, gouvernement central et local, institutions diverses) se montre capable de comprendre qu’il y a 191 milliards (en plus de 200 autres et en comptant des fonds européens) à prendre d’ici 2026. Faire quoi et vraiment faire quelque chose avec ces milliards, le système italien lui-même considère que c’est un travail pénible et presque ennuyeux. La paresse et la paresse, si elles pouvaient jamais être attribuées à une structure sociale, à une communauté, sont les sentiments et les attitudes qui sont à la base de l’humeur nationale à l’égard de la Pnrr. D’où viennent l’agacement, la lourdeur, l’essoufflement maussade ? Nous avons développé le professionnalisme et la culture dans la distribution de l’argent public, la politique et l’administration, se gouverner en Italie, c’est allouer, partager l’argent public. La division entre groupes sociaux et territoriaux est notre code, nous savons comment la diviser. Imaginez si nous ne voulons même pas partager ces centaines de milliards. Mais faire des choses avec ces centaines de milliards, des choses qui ne sont pas un peu sur moi et un peu sur vous, nous n’avons pas la culture, le désir, l’habitude, la capacité de le faire. Il nous manque les bases, nous les avons sciées collectivement et allègrement.

Ni hommes ni compétences

“Le goût de l’approfondissement, le sens de l’effort ont disparu… les best-sellers font froid dans le dos… il y a un rejet total de la complexité… tout cela se voit de façon dramatique dans le ballet autour du Pnrr… Il n’y a pas d’hommes, non il y a les compétences… ». Ernesto Ferrero pendant 18 ans il a été directeur de la Foire du livre de Turin, pourquoi dans cet examen de la profonde crise culturelle italienne arrive-t-il au Pnrr ? Qu’est-ce que le Pnrr a à voir avec la culture ? La réponse est précisément dramatique, non cachée mais indicible : nous n’avons ni les personnes ni les compétences nécessaires, indispensables pour moderniser le pays avec cet argent. Au lieu de cela, nous avons les gens, la culture, les “compétences” pour les répartir entre catégories, territoires, lobbies divers.

Désolé pour le retard mensonge national

En ce moment nous sommes derrière les objectifs du Pnrr sur les stations hydrogène, sur l’Intercités dans le Sud, sur les colonnes électriques sur autoroute et en ville, sur les appels d’offres pour les écoles maternelles et même sur les études Cinecittà (rapport officiel du gouvernement au Parlement). Mais nous avons été “rusé” et, par exemple, nous avons facturé au Pnrr non pas le changement des chaudières non gaz par des chaudières gaz (pour consommer moins d’énergie) mais le changement des chaudières gaz par des chaudières gaz au nom du moi je suis en le faisant neuf, l’État paie beaucoup. Un « rusé » à 15 milliards, en pleine cohérence avec la culture du 110 %. dit le ministre Dense au Parlement depénurie de ressources humaines et inadéquation des compétences“. Désalignement, c’est-à-dire ? Décalage, divergence entre les compétences nécessaires et les compétences présentes dans l’entreprise. Le système italien ajoute à la culture de la ruse et au manque de personnel compétent : dans le secteur de la construction, 96 % des entreprises ont moins de 10 salariés (au moins non chiffrés, net du travail non déclaré), avec un faible niveau d’éducation et de productivité. Il ajoute encore trop, trop de coqs (et même de poussins) à chanter : Communes, Régions, Provinces, Villes Métropolitaines, Sociétés Concessionnaires, Universités, Etablissements de Recherche, Surintendants… tous pour participer, concourir, partager : sur 152 dépenses projets avec de l’argent Pnrr 76 000 est inférieur à 70 000 euros et seulement environ trois mille est supérieur à 5 millions. C’est le triomphe du petit pour un…

Inadapté au but

Mais avec la culture du un peu pour un, comme par hasard, le gouvernement fait savoir que d’ici 2026 il ne sera pas possible de faire et de dépenser peu ou rien pour le risque hydrogéologique, pour les égouts, pour la 5G… Pour les infrastructures qui innervent nous ne pouvons pas gérer un système socio-économique, nous ne sommes pas à la hauteur. Nous sommes culturellement et organisationnellement équipés pour diviser les milliards du Pnrr un par un. D’où la paresse et la paresse, le sentiment d’agacement pour l’obligation (il Pnrr est un contrat: je te finance, tu fais des choses, je contrôle, puis je paie). Et ce n’est pas une question de gouvernement de droite ou de gauche. On s’est élevé comme ça depuis 30/40 ans : côté argent public, grande inventivité et professionnalisme dans les poches et les encaissements, envie minimale et capacité à mettre, comme on dit, sur le terrain.



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