La catastrophe aérienne survenue au-dessus de la mer de sable.

La catastrophe aérienne survenue au-dessus de la mer de sable.

2023-06-02 03:04:00

Il y a 14 ans exactement, dans l’édition du 2 juin 2009, “Jornal de Notícias” soulignait l’un des plus grands – et à l’époque inexplicable – drames de l’aviation civile : la disparition d’un avion d’Air France, qui la veille avec 228 personnes à bord entre Rio de Janeiro, au Brésil, et la capitale française, Paris.

Entre l’île de Fernando de Noronha et l’archipel du Cap-Vert, au milieu de l’océan Atlantique, l’Airbus A330-200, qui opérait le vol Air France AF 447, a cessé de montrer des signes de localisation.

“Perdu dans un désert d’eau”, résume le titre du morceau principal de JN. L’avion, appris plus tard, s’était écrasé. Aucun des 216 passagers et 12 membres d’équipage de 32 nationalités n’ont survécu.

A la une, le titre apaisait les craintes portugaises : “Tragédie dans l’Atlantique sans victimes portugaises”. Heureusement. Un citoyen portugais n’est pas monté à bord, on ne sait pas pourquoi.

Un analyste judiciaire brésilien s’est en revanche échappé, ayant découvert, deux heures avant l’embarquement, que le passeport était périmé. Un conseiller en communication brésilien qui devait retourner travailler à Paris, a abandonné au dernier moment pour passer dimanche à Porto Alegre.

De ces heureux accidents, on le savait. Comment a-t-il été possible de rapporter, en pièces secondaires, les drames de la recherche angoissée de nouvelles, par famille et amis, aux aéroports d’António Carlos Jobim, à Rio, et de Roissy-Charles de Gaulle, à Paris ; ou partager des messages de dernière minute provenant des téléphones portables des personnes à bord – “Je t’aime” ; “J’ai peur”…

Revenons à la pièce principale, qui expliquait, avec le témoignage d’un commandant portugais vétéran sur la route, que dans la zone où l’avion a disparu, il n’y avait pas de suivi par satellite et que l’avion ne serait à nouveau visible que par radar du Cap-Vert, donc devrait faire des contacts radio toutes les heures. Ne s’est pas passé. Il aurait probablement été touché par une tempête.

Après 13 ans d’enquêtes et trois mois de procès, le 17 avril, il a été conclu que l’avion était entré en chute libre. Les moteurs fonctionnaient, mais les ailes ne “capturaient” pas assez d’air pour le maintenir en l’air. L’équipage a mal géré la perte de vitesse après que les sondes ont été bloquées par la glace de tempête.

Dans le jugement du tribunal de Paris, la société qui a construit l’avion, Airbus, et la compagnie aérienne, Air France, ont été acquittées, car il n’a pas été possible de prouver leurs responsabilités.



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