Le ministre du Travail du Qatar, Ali bin Samikh Al Marri, a été élu pour présider la Conférence internationale du travail (CIT) qui se tiendra jusqu’au 16 juin à Genève, dans la luxueuse salle XIX du Palais des Nations surnommée la «salle du Qatar», financée par le petit État du Golfe pour 20 millions de francs en 2019. Bien que controversée, l’élection s’est faite par consensus sans vote. Ali bin Samikh Al Marri est cité dans l’affaire du «Qatargate» au Parlement européen, où plusieurs députés sont soupçonnés d’avoir accepté des fonds de Doha pour minimiser les violations des droits des travailleurs avant la Coupe du monde de football de 2022. Le Qatar est régulièrement critiqué pour le traitement réservé aux travailleurs migrants, avec plus de 6500 morts depuis 2010. La nomination d’Ali bin Samikh Al Marri a suscité l’inquiétude de nombreux syndicats et groupes de défense des droits humains, craignant que sa présidence ne porte atteinte à la crédibilité de l’Organisation internationale du travail (OIT).
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