Cleantech pour la transition écologique : 100 projets

Cleantech pour la transition écologique : 100 projets

2023-06-08 07:59:16

Une association à but non lucratif a sélectionné des projets de différents pays de l’UE issus de centres de recherche, de startups, de spin-offs et d’entreprises et les a présentés au Parlement européen pour proposer un changement vertueux

100 projets cleantech pour la transition écologique ils ont littéralement « atterri » au Parlement européen. Mérite de L’Archeassociation française à but non lucratif née d’une idée simple : impliquer les multiples composantes de la société dans une démarche concrète de transition verte.

Ils ont “débarqué”, c’est vrai : c’est le marin Francis Joyon (vainqueur entre autres de la Route du Thum 2018, une régate transatlantique en solitaire) à bord d’un maxi trimaran qui a symboliquement collecté les 100 innovations évaluées par trois mille entrepreneurs, experts et associations lors d’une croisière de Saint-Nazaire à Amsterdam et, après un périple entamé le 18 mars, il les a présentés hier (mercredi 7 juin 2023) au Parlement européen.

Les cent projets sont le résultat d’une sélection de solutions provenant de 18 pays européens et centrés sur cinq thèmes principaux: pouvoir; industrie; Nourriture et santé; vie urbaine; mobilité. Parmi les nombreuses idées reçues, les solutions les plus économiquement réalisables, durables et reproductibles ont été retenues.

La liste comprend des technologies de pointe pour des éoliennes plus performantes, des robots sous-marins pour une pêche durable, des techniques d’intelligence artificielle pour lutter contre le gaspillage de l’eau. Ce ne sont là que quelques-unes des idées que l’on peut trouver dans l’éventail des propositions et qui, si elles sont mises en œuvre, pourraient apporter une contribution importante à la durabilité environnementale en termes de transition énergétique, de protection de l’environnement, d’économie circulaire, de décarbonisation et d’amélioration de la qualité de vie.


Emporter

Impliquer les citoyens pour réaliser au plus vite la transition écologique : c’est l’objectif de l’asbl L’Arc, fondée par un entrepreneur et inventeur français qui a impliqué des milliers d’entreprises et d’institutions
Le 7 juin 2023, l’association a présenté au Parlement européen 100 projets collectés et sélectionnés dans 18 pays européens. L’Italie est le protagoniste avec 27 projets sélectionnés. Les thèmes : énergie et industrie ; Nourriture et santé; vie urbaine; mobilité
De la robotique pour la protection des fonds marins aux solutions de haute technologie pour l’énergie éolienne, des batteries biodégradables aux solutions d’intelligence artificielle pour économiser l’eau, de nombreuses idées ont appliqué les concepts de durabilité et d’économie circulaire

L’Arc : un projet né du monde de la voile

Les 100 solutions sélectionnées et présentées à l’institution parlementaire européenne témoignent bien de l’objectif fixé par The Arch : donner de la visibilité à des solutions cleantech concrètes pour la transition écologique du tissu économique. une association à but non lucratif, portée par un quintet de fondateurs, parmi lesquels Damien Grimont se démarque. C’est un personnage aux multiples facettes : marin (entre autres vainqueur de la Mini Transat, une régate en solitaire le long de l’Atlantique avec des bateaux de seulement 6,5 mètres), ingénieur, inventeur, il dirige l’agence Profil Grand Large, spécialisée dans la création et la dans le développement d’événements et de projets maritimes significatifs.

Outre Grimont, l’équipe compte une dizaine d’autres personnalités issues de l’industrie, de la recherche et de la politique.

Depuis sa fondation, L’Arc organise des événements publics et de diffusion culturelle, dans le but de sensibiliser le public à la nécessité d’opérer des changements efficaces dans de nombreux secteurs. Le cœur du projet est la proposition de 100 projets, résultat d’une sélection rigoureuse et provenant de nombreux pays. L’appel à solutions en faveur de la transition écologique a été lancé en 2022 et mis en œuvre par Atlanpole Nantes et les deux réseaux European Business and innovation center Network (EBN) et International Association of Science Parks and innovation areas (IASP). L’appel portait sur cinq thématiques : Energie, Santé & Alimentation, Habitat & Ville, Mobilité, Energie et Industrie & Numérique.

Jean-François Balducchi, Délégué Général d’Atlanpole, a expliqué le sens de la sélection :

« Nous avons dû expliquer le concept de The Arch aux responsables du réseau. Nous voulions des projets bien développés, avec un prototype et un business model. Le projet devait respecter un niveau tangible d’innovation, qu’il soit porté par une équipe derrière une entreprise ou un projet entrepreneurial, qu’il soit ambitieux avec un impact sur la transition écologique en apportant des solutions au réchauffement climatique, et doté d’une facilité de mise en œuvre dans un avenir pas trop lointain.

Solutions cleantech pour la transition écologique : l’Italie protagoniste

Mais quelles sont ces solutions cleantech pour la transition écologique ? Ils puisent des idées pour la ville, pour l’alimentation et la santé, l’énergie, l’industrie et le numérique, la mobilité. Sur les 100 sélectionnés, 31 concernent l’énergie, suivis de la mobilité et de l’industrie (chacun avec 25). Si les idées viennent de plusieurs pays, deux en sont les protagonistes : la France, avec 56 projets, et laItaliecon 27.

L’une des idées made in Italy les plus intéressantes dans le domaine de l’énergie mérite d’être mentionnée Lame d’acte, une pale d’éolienne recouverte de tissu de haute technologie, résultat d’une technologie de conception aéroélastique de pointe, développée avec succès pour les yachts de course. Grâce à la méthode de construction brevetée et à l’utilisation de tissus spéciaux, Act Blade prétend être 32% plus léger que les pales conventionnelles, ce qui lui permet d’être 10% plus long et de contribuer directement à la production de 9% d’énergie en plus. Autre plus : sa conception modulaire nécessite des installations plus petites et favorise un processus de production allégé avec une faible consommation d’énergie.

Le sous-marin est également signé par l’Italie Gemstar, qui agit comme un convertisseur de courant d’eau qui utilise les marées pour produire de l’électricité. Il se compose d’un corps principal flottant qui supporte deux hydroturbines et est amarré au fond marin par un câble flexible. Il a été conçu et développé par une équipe d’ingénieurs et de chercheurs de l’Université de Naples “Federico II” en collaboration avec une entreprise privée spécialisée dans les systèmes d’énergie renouvelable. L’objectif, après les tests appropriés et le lancement commercial, est d’atteindre une production moyenne de 900 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation de 400 familles européennes.

Une startup italienne de la deeptech a fait Flux de synergieune batterie stationnaire, économique et performante qui utilise des matériaux abondants, comme le soufre et les sous-produits de l’industrie pétrochimique, créant ainsi une technologie qui respecte pleinement les principes de l’économie circulaire.

Robotique, IA et idées circulaires pour un avenir plus vert

Toujours au sujet de l’économie circulaire, il y a une des solutions cleantech pour la transition écologique BeFC, acronyme de piles à combustible bioenzymatiques. Il s’agit d’une “biopile” composée de papier économique et écologique et performant, de glucose et d’enzymes, qui en font une alternative biodégradable et recyclable aux piles boutons, utilisées dans de nombreux appareils électroniques.

Parmi les projets sélectionnés, l’utilisation des techniques d’intelligence artificielle est largement répandue. Il convient de mentionner est Aquawize, Solution logicielle basée sur l’IA comme outil d’aide à la décision pour analyser et détecter automatiquement les anomalies dans les premiers stades des réseaux d’eau. Il permet des économies d’eau considérables : des centaines de milliers de mètres cubes sont déversés et un gain de temps et d’énergie considérable pour la production d’eau potable. Comparé aux autres, il a déjà été mis en place. En effet, Aquawize intervient dans une zone de la ville de Nevers, en France, avec des résultats significatifs tant en termes d’économies d’eau potable qu’en termes d’heures de travail perdues par les techniciens pour identifier les fuites.

Aussi Beehold est un logiciel d’intelligence artificielle qui numérise l’activité des ruches, collectant des informations précises sur l’état de la colonie d’abeilles en temps réel et fournissant des suggestions pour optimiser ses performances.

L’IA fait partie intégrante de Seavis, robot sous-marin qui entend permettre aux navires de pêche d’opérer avec plus de précision et de causer moins de dommages aux fonds marins. Il a été conçu pour préserver la biodiversité sous-marine tout en optimisant les performances économiques du chalutage de fond.

Conçu au département d’ingénierie de l’Université d’Aarhus, il a été développé dans le cadre d’un projet étudiant de recherche sur le climat arctique, pour cartographier la biomasse sous-marine.

C’est un véhicule sous-marin qui combine des caméras optiques et des algorithmes d’intelligence artificielle pour produire des images très détaillées du fond marin, afin d’identifier les mollusques qui l’habitent.

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