« Ces accusations sont invariablement fausses », ont assuré, jeudi 8 juin, les avocats de Till Lindemann, chanteur du groupe de metal allemand Rammstein, que plusieurs femmes mettent en cause pour des agressions sexuelles commises à l’issue de concerts.
« Sur les réseaux sociaux, en particulier Instagram, Twitter et YouTube, des accusations graves ont été formulées par diverses femmes à l’encontre de notre client »écrivent les avocats berlinois Simon Bergmann et Christian Schertz, dans un communiqué. « Il a ainsi été affirmé à plusieurs reprises que des femmes avaient été droguées à l’aide de GHB ou d’alcool lors de concerts de Rammstein, afin de permettre à notre client de se livrer à des actes sexuels avec elles »assurent les avocats. « Nous engagerons immédiatement des poursuites judiciaires pour toutes les allégations de ce type »ajoutent-ils.
Tournée en court
L’affaire a débuté fin mai avec le témoignage d’une Irlandaise de 24 ans qui accuse le chanteur et parolier du groupe de l’avoir droguée et agressée sexuellement à l’issue d’un concert le même mois, en Lituanie. Ce témoignage a libéré la parole d’autres jeunes femmes décrivant toutes, peu ou prou, le même scénario.
Les groupies auraient été repérées aux premiers rangs des concerts, filmées ou photographiées pour que Lindemann puisse faire son choix, avant qu’elles ne soient conviées en coulisse pour des fêtes. Certaines auraient alors été droguées avant de subir les sévices du chanteur, âgé de 60 ans.
Les organisateurs de plusieurs concerts, à Munich et Berlin notamment où le groupe allemand en pleine tournée européenne doit se produire, ont renoncé à installer juste devant la scène la zone dans laquelle le chanteur aurait repéré les jeunes femmes.
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