La taurine, une molécule naturelle, prolonge la durée de vie en santé chez les souris et les singes, selon une étude publiée dans Science. Les auteurs ont observé que la concentration de taurine diminue avec l’âge chez plusieurs espèces, dont l’être humain, et ont constaté que les suppléments de taurine ont permis aux souris de vivre plus longtemps et en meilleure santé. L’étude appelle à la tenue d’un essai clinique chez l’humain, bien que les scientifiques soulignent qu’il est encore trop tôt pour conseiller la prise de suppléments de taurine. Les fruits de mer, le poisson et la volaille sont riches en taurine, tandis que les végétariens en consomment moins, bien qu’ils vivent en moyenne huit ans de plus que les omnivores.

La taurine, une molécule naturelle, prolonge la durée de vie en santé chez les souris et les singes, selon une étude publiée dans Science. Les auteurs ont observé que la concentration de taurine diminue avec l’âge chez plusieurs espèces, dont l’être humain, et ont constaté que les suppléments de taurine ont permis aux souris de vivre plus longtemps et en meilleure santé. L’étude appelle à la tenue d’un essai clinique chez l’humain, bien que les scientifiques soulignent qu’il est encore trop tôt pour conseiller la prise de suppléments de taurine. Les fruits de mer, le poisson et la volaille sont riches en taurine, tandis que les végétariens en consomment moins, bien qu’ils vivent en moyenne huit ans de plus que les omnivores.

La taurine, une substance naturellement présente dans le corps des animaux, joue un rôle dans le vieillissement, selon une étude publiée jeudi dans Science. D’abord, les auteurs ont observé que sa concentration dans le sang diminue avec l’âge chez plusieurs espèces, dont l’humain. Ensuite – et surtout -, ils ont constaté que la prise de suppléments de taurine prolonge la durée de vie en santé de la souris et du singe. Ils appellent maintenant à la tenue d’un grand essai clinique chez l’humain.

La nouvelle publication est le fruit d’un “marathon scientifique de 11 ans” mené par Vijay Yadav, un professeur à l’Université Columbia, à New York, qui étudie la biologie du vieillissement. Les résultats, issus de son laboratoire et de celui de collaborateurs un peu partout dans le monde, établissent un lien entre le manque de taurine et une foule de paramètres de santé liés à l’âge. Chez la souris et le singe, ce lien est causal, avancent les chercheurs.

La taurine appuie sur la pédale de frein du vieillissement. Elle ne met toutefois pas le véhicule en marche arrière. Elle ralentit le processus de vieillissement, et c’est pour cela que des animaux [qui prennent des suppléments] vivent plus longtemps et en meilleure santé, a expliqué M. Yadav mardi, dans une conférence de presse numérique à laquelle Le Devoir a assisté.

Dans nos assiettes, on retrouve de la taurine dans les fruits de mer, le poisson, la volaille, le boeuf et certaines algues, entre autres. Les végétariens en avalent beaucoup moins, mais ça ne les empêche pas de vivre huit ans de plus que les omnivores, en moyenne, rappelle Martin Juneau, le directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal.

Réaliser une étude clinique sur la taurine avec des milliers de participants coûtera des centaines de millions de dollars, avertit le DJuneau. Or, cette molécule très peu chère, impossible à breveter, dédaignera certainement les grands investisseurs et les pharmaceutiques. D’autres molécules qui étirent la durée de vie des souris – comme la metformine (un antidiabétique) et la rapamycine (un immunosuppresseur) – sont aussi difficilement monnayables, et on peine à financer des essais cliniques les concernant.
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