Bégaiement et espoirs de la LNH : les entretiens de Leo Carlsson et Will Smith

Bégaiement et espoirs de la LNH : les entretiens de Leo Carlsson et Will Smith

(Buffalo) Leo Carlsson a toujours eu des problèmes de bégaiement. « C’était pire quand j’étais plus jeune. En suédois, je bégaie de moins en moins, mais c’est pire en anglais, car je suis moins à l’aise dans cette langue. Cela fait partie de moi et je ne peux rien y faire », dit-il.


Le centre suédois, classé no1 espoir européen par la Centrale de recrutement de la LNH, rencontre 11 équipes cette semaine lors du camp d’évaluation en vue du repêchage. Des entretiens qui se déroulent évidemment en anglais.

Son bégaiement, un trouble de la parole qui touche 10 % des enfants mais qui persiste à l’âge adulte chez 1 % de la population⁠1, ressort donc au cours de ces entretiens. En a-t-il été question? « On en a parlé lors de mon entretien avec le Canadien », dit-il à La Presse dans un coin du hall d’un hôtel. « Quelqu’un dans la pièce disait qu’il avait besoin de conseils pour un jeune qu’il connaît, un voisin, je crois. Les autres équipes ne m’en ont pas parlé. »

Et son conseil? « Prends ton temps, essaie de parler lentement. Moi-même, je ne le fais pas toujours ! Mais c’est le meilleur conseil que je puisse donner », explique l’attaquant sympathique.

Côté hockey, l’aspect intéressant de son histoire est que le Tricolore va jusqu’au bout de ses efforts avec lui. Aux yeux de plusieurs, Carlsson aura déjà trouvé preneur lorsque le Canadien se présentera sur la scène en cinquième position, le 28 juin prochain à Nashville. Les confrères Bob McKenzie (TSN), Craig Button (TSN) et Sam Cosentino (Sportsnet) le classent tous les trois comme le troisième choix de cet encan. Et qui sait si les Ducks, détenant le deuxième choix, ne sont pas tombés sous le charme de ce colosse de 6 pieds 3 pouces et de 198 livres?

Souhaiterait-il que le Canadien conclue une telle transaction ? « Bien sûr ! C’est une grande organisation avec une longue histoire », répond-il.

Il hésite davantage lorsqu’on lui demande quel joueur du Tricolore il admirait plus jeune. À la réflexion, il finit par citer P. K. Subban et Cole Caufield. Pour se défendre, le CH ne s’est historiquement tourné que très peu vers la Suède, à l’exception de Mats Naslund. Derrière le Petit Viking, Peter Popovic vient en deuxième position pour les matchs disputés par les Suédois dans l’histoire de l’équipe.

Smith et son ancien entraîneur

Le lien entre Will Smith et le Canadien est plus naturel. L’histoire est de plus en plus connue, mais l’attaquant originaire de la région de Boston a eu Kent Hughes comme entraîneur au hockey mineur, puis comme « conseiller », le terme pudique employé pour décrire les agents de joueurs qui se dirigent vers la NCAA.

Bref, Smith connaît Hughes depuis l’âge de 13 ans, estime-t-il. « Il a été l’un des meilleurs entraîneurs que j’ai eus, nous confie-t-il, toujours dans le même hall d’hôtel. C’est le premier qui m’a mis au défi de bien jouer dans les trois zones. Il m’a fait comprendre que si je veux jouer dans la Ligue nationale et connaître du succès avec l’équipe nationale, je dois être bon dans tous les aspects du jeu. »

Comme Carlsson, Smith a été interviewé par le Tricolore, une des 15 équipes qui ont demandé une rencontre avec lui. Les Sabres, qui détiennent le 13e choix, devaient également le rencontrer : c’est eux qui l’att
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