Les résultats du sommet de Berlin avec Robert Habeck

DL’offre de chauffage urbain doit être considérablement élargie. Environ 6,1 millions d’appartements, soit 14,2 % de toutes les unités résidentielles allemandes, sont actuellement alimentés en chauffage urbain. 20 % du chauffage urbain provient d’énergies renouvelables. Les politiciens et les entreprises veulent s’assurer que le nombre de connexions triplera pour atteindre plus de 18 millions d’ici 2045. A moyen terme, 100 000 nouveaux bâtiments doivent être raccordés au réseau de chaleur chaque année. En 2030, 50 % du chauffage urbain doit provenir de sources renouvelables. 15 ans plus tard, alors que l’Allemagne veut être neutre en gaz à effet de serre, 100 % sont prévus. Tels sont les principaux résultats du “sommet du chauffage urbain” de lundi, au cours duquel les ministres fédéraux de la Construction, Klara Geywitz (SPD), et de l’Economie, Robert Habeck (Verts), ont rencontré 30 représentants de l’industrie. Habeck a parlé d’un “signal fort” et d’une “alliance large pour plus de rapidité dans l’extension et la reconversion des réseaux de chaleur”. Il s’agit d’une solution particulièrement économique et climatiquement neutre.

L’offensive pour le chauffage urbain est étroitement liée à la loi controversée sur le chauffage de Habeck et Geywitz, l’amendement à la loi sur l’énergie des bâtiments (GEG). Selon le projet adopté en conseil des ministres en avril, le raccordement à un réseau de chauffage local ou urbain est une option pour répondre à l’exigence de 65 % d’énergies renouvelables lors de l’installation d’un nouveau système de chauffage, c’est-à-dire une alternative à la pompe à chaleur électrique. Avec ce type de chauffage, la chaleur est transportée des centrales électriques vers les maisons via des systèmes de canalisations avec de l’eau chaude. Les propriétaires devraient être autorisés à réinstaller temporairement le chauffage aux combustibles fossiles là où il n’y a pas encore de ligne de chauffage urbain, mais la municipalité a déjà prévu l’extension du réseau. Il s’agit également de renforcer la transparence des prix et la protection des consommateurs.