L’entreprise basque appelle à la flexibilité et à la vocation internationale dans la formation des talents

L’entreprise basque appelle à la flexibilité et à la vocation internationale dans la formation des talents

2023-06-13 15:25:23

Plus de flexibilité, plus d’implication aussi des associations professionnelles et plus de vocation internationale. Ce sont quelques-unes des premières conclusions de la première Conférence Internationale promue par des hommes d’affaires basques pour analyser la ‘Confluence Éducation-Entreprise’ comme un outil pour répondre au sérieux besoin de recrutement de talents qui afflige le marché du travail basque malgré le fait qu’il a dépassé le million d’affiliés à la sécurité sociale.

Et c’est que le besoin de travail du Pays basque est devenu une clameur dans le monde des affaires qui est déjà en tête de sa liste de préoccupations, même au-dessus des coûts énergétiques ou des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement. L’association patronale Confebask elle-même a estimé que le marché du travail basque aura besoin de 400 000 personnes dans les dix prochaines années pour renouveler l’exode des travailleurs qui partiront à la retraite et répondre aux besoins d’une économie en mutation rapide, portée par la numérisation.

Le Lehendakari lui-même, Iñigo Urkullu, a intériorisé ce diagnostic, appelant à des mesures pour retenir et attirer les jeunes professionnels dans ses dernières interventions. Un mouvement est également venu du monde des affaires matérialisé dans un acte sans précédent par lequel le Círculo de Empresarios Vascos, l’observatoire économique de Zedarriak, l’association d’entreprises familiales d’Euskadi (Aefame) et la Fondation Artizarra -qui regroupe divers investissements avec le désir de investir dans les entreprises basques – ont organisé ce mardi à Bilbao: la première journée de ‘Confluence Education-Entreprise’ qui a réuni des centaines de personnes en Euskalduna.

Comme l’explique le président du Círculo, José Galíndez, il s’agit d’analyser comment « connecter l’entreprise et le système éducatif car ils nécessitent des stratégies communes ». À cette fin, la conférence a apporté des exemples de pays comme la Suisse ou les États-Unis où l’implication pratique du système éducatif dans le monde de l’entreprise est beaucoup plus grande.

Le ministre de l’Éducation du gouvernement basque, Jokin Bildarratz, a remercié l’initiative, notant que “cette collaboration et cette relation sont la voie”, ainsi que “une caractéristique de l’entreprise basque”. Bildarratz a demandé aux entreprises de collaborer afin que l’engagement de formation en alternance qui sera achevé en 2025 puisse répondre aux besoins de formation de l’économie basque.

6 entreprises sur 10 sont déjà engagées dans la formation en alternance

Le diagnostic de départ a été réalisé par le cabinet de conseil Ernst & Young (EY). Une enquête sur l’état de santé des différents outils dont dispose actuellement l’entreprise pour se connecter avec les Centres de Formation Professionnelle et l’Université. Les conclusions de l’entité dirigée dans le nord de l’Espagne par Pablo Sanz indiquent la nécessité d’augmenter la flexibilité des programmes de formation en alternance, des bourses ou des pratiques professionnelles avec plus de participation de l’entreprise et plus de vocation internationale.

L’enquête demande également une plus grande implication des associations professionnelles pour établir des lignes de travail avec les centres éducatifs, car c’est la meilleure façon d’intégrer les petites entreprises familiales dans le système. L’étude souligne que ce sont eux qui ont le plus de mal à s’accrocher au système de formation avec l’administration.

La formation en alternance est perçue comme la meilleure voie pour 76% des 150 entreprises interrogées, même si son atterrissage doit être amélioré. S’il s’agit déjà de la manière dont 6 entreprises sur 10 utilisent pour collaborer avec le monde de l’éducation, les bourses et les contrats de stage sont toujours ceux qui reçoivent la meilleure évaluation (4,45 et 4,19 sur 5, contre 3,96 pour le dual). C’est une formule qui doit aussi s’étendre plus efficacement à l’Université et qui devient un moyen clé pour résoudre le problème des talents.

Organisation cofinancée par les entrepreneurs et l’administration

Une autre des recommandations du diagnostic présenté par le responsable du conseil en ressources humaines chez EY, Jon Totorika, est la création d’un organisme cofinancé par l’administration et les entreprises qui puisse coordonner les mesures d’adaptation des formations aux besoins de l’entreprise. Il s’agit d’une tâche dans laquelle les entreprises ont également des devoirs à faire pour mieux détailler leurs différents processus, détecter correctement les besoins de formation de chaque poste et faciliter ainsi la conception de plans d’études.

De plus, une plus grande participation du monde de l’entreprise à l’éducation est préconisée avec la participation aux cours et aux contenus curriculaires. La recherche de talents à l’étranger est une autre des clés pour lesquelles s’établit la nécessité de développer des campagnes d’image du Pays Basque à l’étranger et de développer progressivement des éléments d’internationalité qui rendent la vie plus confortable pour les étrangers au Pays Basque.



#Lentreprise #basque #appelle #flexibilité #vocation #internationale #dans #formation #des #talents
1686669842

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.