Accusations politiques contre des membres de l’opposition au Zimbabwe

Accusations politiques contre des membres de l’opposition au Zimbabwe

Le contenu qui suit est une traduction en français du texte présenté dans une div :

Les procureurs accusent des membres de l’opposition d’avoir commis des dégradations à Nyatsime, une ville du sud de Harare, la capitale du Zimbabwe. Ils auraient détruit plusieurs maisons et agressé des habitants. La défense nie ces accusations et considère cette arrestation comme une manière de faire pression sur l’opposition à l’approche des élections présidentielles du 23 août. Les avocats des 39 suspects espèrent obtenir leur libération lors d’une audience ce mercredi. Selon la défense, il n’y a aucune preuve reliant ces hommes aux dégradations. Freddy Masarirevu, l’un des avocats, affirme que la police n’a pas effectué de véritable enquête et a simplement arrêté des hommes sans vérifier leur identité. La plupart étaient au travail le jour des faits. Personne n’a porté plainte pour les dégradations présumées, ce qui laisse penser aux avocats que ces arrestations sont surtout motivées par des motivations politiques, puisque les suspects sont membres de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), le parti qui sera représenté par Nelson Chamisa lors des élections présidentielles. Chamisa avait déjà perdu contre Emmerson Mnangagwa en 2018. Il dénonce régulièrement les répressions subies par ses partisans et Amnesty International met régulièrement en garde contre l’utilisation des cours de justice pour faire taire l’opposition.

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