Kadaster : ‘Ne plus couper les terres agricoles sans permis’

Kadaster : ‘Ne plus couper les terres agricoles sans permis’

Après diverses émissions de RTL News sur le commerce foncier spéculatif, les députés veulent demain lors d’une table ronde recevoir des informations de toutes les agences et parties impliquées dans le commerce foncier. L’Association des notaires (KNB), entre autres, s’y joint et prévient que les acheteurs se sentent généralement induits en erreur après un investissement dans des terres agricoles.

Kadaster proposera aux parlementaires d’introduire une obligation de permis pour le commerce des terres.

dupé

Dans le commerce foncier spéculatif, les commerçants découpent les prairies en petites parcelles qui sont vendues à des particuliers comme investissement. Ils achètent un terrain dans l’espoir que des maisons pourront y être construites plus tard, afin que le terrain puisse être revendu avec un gros profit. Mais dans la pratique, cela n’arrive presque jamais et les acheteurs se retrouvent avec des parcelles de terres agricoles qu’ils ont achetées pour beaucoup trop d’argent.

Beaucoup de gens se sentent dupés par le commerce des terres, pourtant des terrains sont encore vendus à des particuliers chaque semaine. Danny et Patricia ont précédemment raconté à RTL Nieuws comment ils sont entrés dans le navire.

Selon le Kadaster, environ 700 champs agricoles ont été achetés par des commerçants fonciers ces dernières années et divisés en plus de 17 000 parcelles.

Parler habilement

Le professeur de droit notarial Leon Verstappen de l’Université de Groningue est également consulté par la Chambre des représentants. Il n’a rien de bon à dire sur cette pratique. “Les citoyens sont trompés à grande échelle avec des propos simplistes et des brochures”, déclare-t-il à RTL News. “L’apparence est créée que de gros profits peuvent être réalisés, alors que ceux-ci sont en réalité réalisés par les courtiers immobiliers.”

Toujours selon la Royal Notarial Association (KNB), les particuliers sont généralement les victimes. “En pratique, de nombreux acheteurs de ces types de terrains se sentent induits en erreur par la suite s’il s’avère que la construction n’est finalement pas autorisée. Mais tant que l’acheteur ne peut pas prouver que le marchand de terrains a fourni de fausses informations, il s’en tire généralement avec ce.”

Le Kadaster met en garde contre un autre problème. Le découpage d’une prairie en petits morceaux, pour le compte d’un marchand de terres, entraîne de nombreuses nouvelles frontières. Selon le Kadaster, il n’est guère possible de déterminer définitivement des limites provisoires – enregistrées auprès du notaire. C’est parce qu’on ne sait pas exactement où ils marchent.

Au fil du temps, les marchands de terrains font faillite ou les acheteurs meurent, ce qui rend impossible de savoir à qui appartient exactement le terrain. “Cela rend les parcelles de facto invendables”, prévient le Cadastre.

De plus en plus de problèmes dus au commerce foncier

La solution souhaitée par le Kadaster se résume grosso modo à qualifier le commerce foncier d’investissement, à la suite de quoi les commerçants doivent demander une licence auprès de l’Autorité néerlandaise des marchés financiers. Les notaires peuvent alors vérifier si un commerçant spécifique possède une telle licence. Dans le cas contraire, le Kadaster n’effectuera pas la transaction foncière. L’ordre des notaires y voit aussi quelque chose. La loi doit être modifiée pour cela.

Récemment, le ministre Hugo de Jonge (Aménagement du territoire) a également déclaré que le cabinet voit de plus en plus de problèmes découlant du commerce foncier. Il a promis de proposer des améliorations avant le début de l’été.

2023-06-13 22:06:06
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