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Volkswagen ID.7 : Une autonomie de plus de 700 km grâce à son aérodynamisme

by Nouvelles
Volkswagen ID.7 : Une autonomie de plus de 700 km grâce à son aérodynamisme

Parfois appelée la Passat électrique, la nouvelle Volkswagen ID.7 offre une autonomie remarquable de plus de 700 km. Mais comment y parvient-elle ?

Avec plus de 700 km d’autonomie annoncés, la nouvelle ID.7 bat toutes les autres voitures électriques de Volkswagen dans ce domaine. La comparaison avec des voitures de taille similaire est également à son avantage, du moins dans l’état actuel des choses. Une Mercedes EQE (4,95 m de long, soit 1 cm de moins que l’ID.7) a une autonomie maximale annoncée de 639 km (cycle mixte WLTP). Une Tesla Model S est légèrement en avance avec 724 km annoncés.

Une Volkswagen qui fend l’air

Si la Volkswagen ID.7 parvient à parcourir une telle distance avec une seule charge, c’est en grande partie grâce à son coefficient de traînée (Cx) de 0,23, qui reflète la forme aérodynamique de la voiture. À titre de comparaison, la Mercedes a un Cx de 0,22 et la Tesla de 0,208. Ce chiffre est toujours essentiel pour un véhicule car il influence directement la consommation et donc l’autonomie. Plus il est bas, meilleure est l’aérodynamique.

Il est déterminé par plusieurs éléments qui n’ont pas tous la même importance. Pour cette grande berline, la carrosserie compte pour 50 %, les roues et les pneus pour 30 %, les soubassements pour 10 %, tandis que les ouvertures d’air (comme vers le radiateur) comptent également pour 10 % selon le constructeur allemand.

Les ingénieurs de la marque allemande ont donc dû se concentrer sur tous ces paramètres pour obtenir un bon coefficient de traînée. La pente douce du pare-brise, qui ne présente pas de cassure nette avec le capot, contribue par exemple à la bonne aérodynamique de l’ID.7, tout comme la chute de toit en pente douce et la partie arrière légèrement effilée. La forme des jantes, des bas de caisse et des rétroviseurs a été conçue pour limiter leur résistance à l’air.

L’avant de l’ID.7 dispose également de deux écopes de chaque côté du pare-chocs, qui détournent le flux d’air vers les côtés de la voiture. La position relativement basse du capot, les petits appendices sur les passages de roues avant, le fond plat et le radiateur actif (avec un volet qui ne s’ouvre qu’en cas de besoin) réduisent également le coefficient de traînée. Enfin, le diffuseur arrière et le petit aileron sur le coffre sont également présents pour orienter le flux d’air de manière favorable.

Basée sur la plateforme MEB, déjà utilisée sur d’autres voitures Volkswagen de la gamme ID, la nouvelle ID.7 présente un nouveau moteur électrique de 286 ch. Présenté comme particulièrement économe en termes de consommation, il contribue également à l’autonomie, comme nous l’avons déjà vu en détail.

Une performance à nuancer ?

Si les premiers chiffres avancés par Volkswagen sont prometteurs, il faut les prendre avec une certaine prudence. Les 700 km sont une estimation du constructeur, et non l’autonomie homologuée selon le cycle WLTP. De plus, il existe toujours un écart entre les chiffres théoriques (qu’il s’agisse d’estimations ou de mesures WLTP) et la réalité. En pratique, les voitures électriques ont souvent des performances légèrement inférieures à ce qui est annoncé, en particulier si vous empruntez souvent les voies rapides.

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