2023-06-14 20:50:46
Un Italien sur quatre vit en situation de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. C’est 14 millions et 300 mille personnes en 2022 ils vivaient dans une famille en grand risque de pauvreté, sans emploi, avec un revenu moyen inférieur à 60 % du revenu médian, soit 11 155 euros, soit moins de 930 euros par famille et par mois. Pire encore pour 4,5 % de la population – environ 2 millions et 613 mille individus – : pour beaucoup d’entre eux, il était même difficile d’avoir un repas régulier tous les deux jours.
Malgré le caractère dramatique de ces chiffres, lesIstat certifie que 2022 a vu une amélioration par rapport à 2021 qui pour beaucoup s’est traduit par de lourdes séquelles de la crise économique provoquée par la pandémie de Covid de 2020 : le pourcentage de personnes à risque de pauvreté a en effet diminué, passant de 25,2% à 24,4% et le pourcentage de personnes en état de dénuement sévère en baisse à partir de 5,9 %. Mais il n’y a pas lieu d’être optimiste.
Parce qu’au Sud les pourcentages n’ont pas bougé et même dans certains cas, ils ont même augmenté : avec 40,6 %, le Sud reste la zone italienne la plus exposée au risque de pauvreté et les Pouilles, la Sardaigne et la Calabre affichent même une aggravation avec le risque accru de pauvreté ou d’exclusion sociale, notamment en raison concernant la faible intensité de travail et la privation sévère. La Campanie et la Sicile s’améliorent, du moins d’un point de vue opérationnel.
Et aussi concernant revenus moyens des ménages, le Sud a une évolution négative : -1,7 %, alors qu’au lieu de cela le revenu réel moyen du pays en 2021 recommence à augmenter après la pandémie, marquant un +1 % avec 33 798 euros égal à 2 817 euros par mois, mais un chiffre tiré par les revenus dans le Nord où des augmentations plus importantes ont été enregistrées avec +3,3% dans le Nord-Est et +2,5% dans le Nord-Ouest. Cependant, ces chiffres restent encore inférieurs à 5,3% par rapport à 2007, année précédant la grande crise de 2008, notamment pour les indépendants (-10,5%).
Donc ça reste stable l’écart entre les plus pauvres et les plus riches qui peut compter sur des revenus 5 fois et demi plus élevés. Un écart qui aurait pu être bien plus important (plus de 6 fois et demi) sans les aides de l’État telles que le revenu de base, le revenu d’inclusion et les diverses primes. C’est pourquoi les partis d’opposition et les syndicats appellent à intensifier la lutte contre la pauvreté. Pour tous, c’était une erreur de supprimer le revenu de base qui, malgré les critiques – dit la CGIL – a contribué à réduire les écarts et les inégalités, et ils demandent de modifier le décret Travail en cours d’examen au Parlement.
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