Campagne du référendum constitutionnel au Mali : Timidité et absences sur le terrain

Campagne du référendum constitutionnel au Mali : Timidité et absences sur le terrain

Au Mali, la campagne pour le référendum constitutionnel du 18 juin prend fin ce vendredi 16 juin à minuit. Pendant près de deux semaines, les partisans du “oui” et du “non” ont mené une campagne plutôt timide, qui n’a pas eu lieu dans tout le pays.

Au nord-est du Mali, dans la région de Kidal, il n’y a pas eu de campagne électorale. Cette zone est principalement contrôlée par des groupes armés impliqués dans le processus de paix et qui ne se reconnaissent pas dans le projet de nouvelle Constitution. Ils n’ont donc pas autorisé la tenue de la campagne sur place.

Dans les autres régions du nord, il y a eu très peu de rassemblements et d’animations. Dans certaines localités, la campagne n’a pas eu lieu pour des raisons de sécurité. La situation est la même dans le centre du Mali, où la campagne s’est principalement déroulée sur les réseaux sociaux plutôt que sur le terrain.

Plus au sud, à Ségou, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a appelé à voter “oui” lors d’un rassemblement. À Bamako, la capitale malienne, on a observé quelques meetings des partisans du “oui” et du “non”. Le Front uni contre le référendum, composé de partis et d’associations, a déclaré que les salles de réunions lui ont été refusées.

La campagne référendaire se termine à Bamako par deux importants meetings des partisans du “non” et du “oui”. Ces derniers ont pour objectif de remplir le stade du 26-Mars, qui peut accueillir 50 000 personnes et qui était très peu rempli lors de leur précédent rassemblement.

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