Plus de 400 000 salariés exclus de la réforme fiscale en Belgique en raison des temps partiels

Plus de 400 000 salariés exclus de la réforme fiscale en Belgique en raison des temps partiels

D’après l’économiste Philippe Defeyt, président de l’institut pour un développement durable (IDD), il y a en Belgique, particulièrement en Flandre, une obsession pour le temps plein. Il affirme que plus de 400 000 salariés ne bénéficieront pas de la réforme fiscale en discussion au sein de la Vivaldi depuis ce vendredi, car celle-ci ne prend pas en compte les temps partiels.

La note du ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), explique que le but de la réforme est de rendre le travail plus attrayant et d’imposer le moins possible les revenus inférieurs au revenu d’intégration. Cependant, Philippe Defeyt souligne que de nombreux salariés aux revenus modestes et/ou qui ne travaillent pas à temps plein ne paient tout simplement pas d’impôt, et donc l’augmentation de la quotité exonérée d’impôt ne les concerne pas.

25 % de temps partiels

Selon les estimations de l’économiste, environ 409 000 travailleurs salariés ne bénéficieront pas de cette réforme fiscale axée sur la quotité exonérée d’impôt, car ils ne paient pas d’impôt. Cela s’explique notamment par le fait qu’en Belgique, environ 25 % des salariés travaillent à temps partiel, ce qui affecte leur revenu. Pour atteindre cette estimation, l’économiste s’est basé sur les données de la Banque Carrefour de la sécurité sociale de décembre 2021. Il soulève également le fait que les discussions autour de la réforme fiscale ne mentionnent jamais les temps partiels, ce qui est selon lui anormal.

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