Thionville. Pilou et Filou accompagnent les petits dans leur développement

C’est expérimental : les Hauts de France et le Grand Est ont été désignés pour tester l’approche Pilou et Filou, venue du Québec et proposée par l’association Ensemble pour la petite enfance qui depuis 2016 multiplie les actions innovantes entre respect, bienveillance, empathie auprès du jeune public et des professionnels. « Il s’agit d’une approche préventive », précise Angélica Aque en charge de la formation à Saint-Avold, Longwy, Montigny-lès-Metz et Hayange.

À la tête de Co Né Sens, et cogérante de la Bulle à Thionville, elle propose régulièrement des ateliers et des accompagnements aux parents. « Cette action est destinée au personnel de la petite enfance et plus particulièrement aux assistantes maternelles. L’objectif est d’accompagner le développement des compétences psychosociales du jeune enfant de 18 mois à 5 ans. » Les compétences sont reconnues par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un déterminant majeur du bien-être physique, mental et social.

Une étude appelée à se généraliser

L’association a répondu à un appel à projet de la Région Grand Est dans le cadre du pacte des solidarités mené par le gouvernement intitulé « Plan de formation Ambition Enfance-Egalité ». Depuis, Angélica a pour mission d’aller à la rencontre des Relais Petite Enfance et des assistantes maternelles en vue de leur présenter le dispositif, de les informer puis de les accompagner sur un an en lien avec l’université de Paris Cité : « En plus de la formation, nous proposons des outils comme les marionnettes Pilou, l’éléphant, et Filou, le singe, et un manuel de quinze ateliers. L’approche est ludique et a pour vocation de soutenir le développement des compétences psychosociales des jeunes enfants au quotidien. Pilou et Filou viennent juste permettre aux enfants de développer leur plein potentiel. » L’étude se déroulera jusqu’à la fin de l’année avec des échanges réguliers assurés par Angélica et sa collègue Virginie Weber pour faire le point sur la mise en place auprès des petits et le ressenti des 22 assistantes maternelles engagées. « On souhaite valoriser leur métier et soutenir les professionnels qui accompagnent ces jeunes enfants. » À la fin de l’année, une journée de gala sera organisée. « On rêve de développer un jour cette action dans les écoles et de la généraliser auprès des professionnels de l’accueil collectif et individuel. »