Bully Caguinchas vs. De Squeaky Cupcakes

Bully Caguinchas vs. De Squeaky Cupcakes

2023-06-19 11:58:20

D’un souvenir antérieur, dans lequel l’actuel président de l’Assemblée de la République disait que ce qu’il aimait, c’était de travailler à droite, à un souvenir plus récent, dans lequel le Premier ministre traitait les libéraux de couinements de cupcakes, les exemples ne manquent pas caractériser le PS comme le plus brute du système politique portugais.

Pour ces messieurs, membres distingués du parti le plus népotiste qui exerce son pouvoir de la manière la plus abusive et la plus absolue du pays ; du parti le plus insignifiant face aux mensonges et à l’effondrement moral des siens, tout a une explication simple : Passos est à blâmer, ou n’importe qui d’autre qui est plus d’humeur.

Pour ces messieurs, issus du parti qui a dans son histoire un Premier ministre accusé de corruption, et d’avoir mis en place un sinistre stratagème pour contrôler tous les pouvoirs de fait de la société portugaise, dont ils ont été ministres mais n’ont jamais rien vu ; que lorsqu’ils sont revenus au pouvoir, déjà après Sócrates, ils se sont débarrassés de tous les inconvénients gênants de leur exercice – du procureur général de la République, en passant par le gouverneur de la Banque du Portugal jusqu’au président de la Cour des comptes – et que rien de substantiel n’a été fait pour la réforme de la Justice et la lutte contre la corruption ; pour ces messieurs, disait-il, qui ne s’excusent que si le maintien au pouvoir le justifie, la vertu réside toujours et uniquement au même endroit : dans l’éthique républicaine socialiste, dont l’interprétation authentique émane du club du Largo do Rato.

Pour ces messieurs, issus du parti qui se considère comme le gardien sacré de la démocratie, mais qui n’hésite pas à rejoindre l’extrême gauche pour arriver au pouvoir après avoir perdu les élections, il y a une vague menace avertissant de tout : le danger est l’extrême droite.

En résumé, pour ces messieurs, issus du parti le plus violent dans la manière dont il traite et disqualifie ses opposants, la faute n’est jamais de vous, la vertu est toujours définie par vous et la menace est toujours les extrémistes de droite, les populistes, le PSD complice, les populistes, les cupcakes grinçants, les populistes, les professeurs racistes, les populistes, et tout le monde, tout le monde, tout le monde qui ose remettre en cause les deux premières prémisses : son immaculée absence de culpabilité et sa magnanime jauge de vertu.

Le problème – et il y a un vrai problème ici – est que ce parti est le parti le plus populiste du Portugal – sans conséquence, incompétent, irresponsable et irresponsable -, mais ce n’est pas n’importe quel parti populiste, c’est un parti populiste avec beaucoup de pouvoir. Ou n’étaient-ce pas ces deux figures initialement invoquées, les occupants des deuxième et troisième positions dans l’ordre du protocole d’État. Des personnalités qui ont bien plus en commun que d’être issues du PS : (i) d’anciens ministres du gouvernement de José Sócrates, (ii) des travailleurs et des membres d’un gouvernement soutenu par l’extrême gauche, (iii) poussant toujours avec empressement les masses à la dangers de l’extrême droite et du populisme – ils les distinguent rarement – et (vi) d’accuser ceux de leur droite d’être tièdes face à cette menace apocalyptique.

Mais il y a un détail de fine ironie dans ces « brutes ». Il y a quelques jours, un cri perçant a été entendu – suivi des vêtements déchirés et des grincements de dents des acolytes habituels – du Premier ministre à Peso da Régua : raciste!!!, a-t-il crié, au-dessus d’une affiche de mauvais goût aussi raciste que son gouvernement est compétent. Et entre-temps, ce que l’on savait aussi, c’est qu’il y a quelques semaines, Costa était allé rendre visite à son improbable ami Viktor Orbán. En visite à Budapest, absent de l’agenda officiel, mais aux frais des contribuables portugais, António Costa a fait un détour Faucon où il voyageait pour arranger avec son ami “xénophobe” et “d’extrême droite” (les guillemets sont pour classer la chose dans les termes exacts dans lesquels les militants socialistes aiment à les mettre dans d’autres circonstances) des choses d’intérêt personnel, qu’on devine ont à voir avec son brillant avenir politique européen. Au Express de minuit, un illustre ancien député socialiste, disait à ce sujet, d’un air candide et regrettable : il faut relativiser. je ne vois pas comment.

Ce PS, le parti portugais le plus populiste, qui ressemble plus à un club de intimidation, est, en même temps, un club de caguinchas pleurnichards. A juste titre on peut désigner le PS d’aujourd’hui de « Club do Brute Caguinchas » : toujours prêt à maltraiter et à disqualifier les autres, mais une poule mouillée en pleurs quand quelqu’un rend le traitement. Mais, comme ce qui circule arrive aussi, il convient de dire : habitude!

Pedro Gomes Sanches écrit selon l’ancienne orthographe



#Squeaky #Cupcakes #Bully #Caguinchas
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