L’adoption d’un régime alimentaire méditerranéen pourrait ralentir le vieillissement du cerveau des personnes obèses, selon une étude récente

L’adoption d’un régime alimentaire méditerranéen pourrait ralentir le vieillissement du cerveau des personnes obèses, selon une étude récente

L’adoption d’un régime alimentaire de type méditerranéen pourrait atténuer les effets néfastes de l’obésité sur le cerveau. Une équipe internationale de chercheurs a étudié les résultats de scanners cérébraux après 18 mois d’intervention.

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Finalement, il semble que perdre du poids en adoptant un régime alimentaire “sain” et en pratiquant une activité physique permette de ralentir le vieillissement du cerveau chez les personnes obèses. Selon une étude menée par une équipe internationale de chercheurs, une perte de poids de 1 % a permis de retarder le vieillissement biologique du cerveau de près de 9 mois.

De plus en plus d’études suggèrent que le vieillissement biologique causé par des événements stressants pourrait être réversible, et cette nouvelle étude montre que l’amélioration du régime alimentaire peut être l’une des options pour améliorer notre santé cérébrale, quel que soit notre âge chronologique.

Un essai clinique qui présente des limites

L’étude publiée dans eVie indique que les 102 participants obèses ont adopté l’un des trois régimes suivants : un régime méditerranéen riche en noix et en poisson, un régime méditerranéen avec supplément de thé vert (pour les polyphénols) ou un régime basé sur des directives alimentaires considérées comme saines. Des scanners cérébraux ont été effectués sur les patients avant le début de l’essai, puis après 18 mois.

Les chercheurs ont montré qu’une réduction de la consommation d’aliments transformés, de sucreries et de boissons était associée à un ralentissement du vieillissement cérébral, et que ce ralentissement était lié à une amélioration des biomarqueurs du foie et à une diminution de la graisse.

Cependant, quelques limites doivent être prises en compte. Un communiqué rapporte que “la plupart des participants étaient des hommes et ils ont répondu à des enquêtes en ligne sur leur régime alimentaire et leurs habitudes de vie, ce qui signifie que les données peuvent être biaisées par ce dont ils se souvenaient ou ce qu’ils ont choisi de déclarer”. On ne sait pas non plus si ces effets bénéfiques pourraient s’appliquer à plus long terme.

dans un article bien référencé sur Google.
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