Le projet SCAF connaît de nombreux retards, la Belgique se positionne pour intégrer le programme

Le projet SCAF connaît de nombreux retards, la Belgique se positionne pour intégrer le programme

Le SCAF devrait être opérationnel d’ici 2040, mais il a déjà connu de nombreux retards.

Lancé en 2017 pour remplacer les avions de combat Rafale français et Eurofighter allemands et espagnols, le projet a été bloqué l’année dernière en raison de conflits entre Dassault Aviation et le géant européen Airbus, les principaux acteurs de ce projet soutenu par les trois pays.

C’est officiel : la Belgique se positionne pour rejoindre le SCAF.

Ce blocage a pris fin le 1er décembre 2022 grâce à de fortes pressions politiques, avec la conclusion d’un accord sur la répartition des tâches de ce vaste programme industriel.

Fin mai, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait exprimé son opposition à l’extension du programme à d’autres pays, craignant de nouvelles difficultés dans le partage des tâches entre les acteurs industriels.

De son côté, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, avait jugé nécessaire de se poser la question pourvu que cela présente un intérêt industriel et militaire. Il avait notamment justifié cela par la nécessité de réduire les coûts d’un projet évalué à environ 100 milliards d’euros, selon les experts.

La Belgique conservera son statut d’observateur dans un premier temps, car nous sommes actuellement dans une phase de conception et de production relativement complexe qui ne permet pas une participation plus directe, a souligné l’Élysée.

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