Ils fixeront la peine des anciens chefs de police reconnus coupables de la répression au cours de laquelle Fuentealba a été assassiné

Ils fixeront la peine des anciens chefs de police reconnus coupables de la répression au cours de laquelle Fuentealba a été assassiné

2023-06-22 04:08:59

Le défenseur Gustavo Lucero a demandé au témoin Luis Arango, de la hiérarchie des commissaires généraux, actuel sous-chef de la police de Neuquén, avec 32 ans d’ancienneté, s’il connaissait Moisés et Adolfo Soto, Mario Rinzafri et Jorge Garrido. En 2007, les accusés constituaient désormais la direction de la force. 16 ans ont passé, ils sont à la retraite et condamnés pour abus d’autorité. Sa réponse était :

-Oui, je les connais tous les quatre parce que ils sont tous mes supérieurs.

Arango travaillait dans le département des opérations le 4 avril lorsque le caporal José Darío Poblete, du groupe spécial de Zapala, lui a tiré dessus avec un pistolet fédéral sur la lunette arrière de la Fiat 147, sur la banquette arrière de laquelle se trouvait le professeur Carlos Fuentealba, et l’a tué. . Il voyageait en direction de la capitale Neuquén, puisque le syndicat ATEN avait renoncé à bloquer la route à la hauteur d’Arroyito. La police a réprimé cette manifestation avec des gaz sur le pont et aussi à la station-service YPF. Après une trêve, les manifestants se sont retirés.

Le chef de l’opération était Rinzafri. Il y avait aussi le sous-chef de la police, Moisés Soto, le surintendant de la sécurité, Adolfo Soto y Garrido, responsable du département de la sécurité métropolitaine. Dans la journée arriverait le patron, Carlos Zalazar, qui avait été instruit par le gouverneur Jorge Sobisch.

Les cinq ont été déclarés pénalement responsables pour avoir laissé un recours aveugle à la force, en raison de leur rôle dans la planification et l’exécution de la procédure. Le tribunal – composé de Luis Giorgetti, Diego Chavarría Ruiz et Raúl Aufranc – a estimé qu’ils donnaient les ordres et qu’ils avaient donc la possibilité de faire cesser toute violation et de garantir le droit de manifester.

Même avec la condamnation de Poblete en 2008 et des cinq anciens patrons en mars dernier, Arango a parlé de 2007 comme du moment où “la mort du professeur” Fuentealba s’est produite. Lorsqu’on lui a demandé son avis sur les accusés, il a qualifié Adolfo Soto, avec qui il a dit avoir travaillé, de “très gentil”, “très gentil” et sur le reste, il a déclaré qu’ils avaient raison. Il a évité de se demander si la décision qui les a déclarés responsables avait porté atteinte au prestige de l’institution, car il a indiqué que si une action administrative était engagée sur la base de la décision, il devrait intervenir.

Le chef adjoint était l’un des neuf témoins qui se sont présentés aujourd’hui. Le tribunal devra définir la peine qu’il infligera aux cinq anciens patrons condamnés pour abus d’autorité et Benito Matus, qui était à l’époque l’officier en chef de la zone logistique et est actuellement commissaire à Chos Malal, déclaré responsable du crime de abus aggravé d’armes à feu.

La plupart des personnes qui ont témoigné étaient des parents et des compagnons de l’accusé. Tous ont assuré qu’ils étaient “de bonnes personnes”, “ils sont allés travailler, ils ont fait leur travail et ils l’ont bien fait”.

La personne qui a fourni des données sur les dossiers des six accusés était Andrea Noelia Quevedo, du département du personnel de la police. Dans le cas de Matus, il a déclaré qu’il avait six sanctions et que mis à disposition en février 2002après avoir été condamné à un an de prison avec sursis plus deux ans d’interdiction pour harcèlement, et en avril 2007 pour les événements survenus à Arroyito.

Rinzafri a pris sa retraite en 2008 et n’a eu qu’une seule suspension. Moisés Soto et Zalazar ont été enlevés le 10 avril 2007, sur ordre de Sobisch. L’ancien patron a eu une sanction en 1979, il est entré à l’école des cadets en 1977. Le dernier à prendre sa retraite a été Garrido, en 2017. Aucun de ce groupe n’a de casier judiciaire.

Demain, à partir de 8h30, les derniers témoins seront entendus puis l’accusation, la plainte et les défenses disposeront de 20 minutes maximum pour demander la sanction qui correspond à chacun. Le tribunal peut décider immédiatement ou prendre jusqu’à trois jours pour communiquer sa décision.




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