Théorie de la plainte sur la sûreté
Un professeur avance deux théories possibles pour expliquer la disparition du sous-marin d’observation du Titanic. Selon une plainte datant de 2018, il semble que David Lochridge, ancien dirigeant de l’entreprise OceanGate Expeditions, responsable des expéditions sous-marines pour des clients fortunés, ait été licencié après avoir exprimé de sérieux doutes sur la sûreté du sous-marin. Selon M. Lochridge, le hublot à l’avant du submersible avait été conçu pour résister à une profondeur de 1 300 mètres, mais pas à 4 000 mètres, la profondeur où il se trouvait lors de sa disparition. Il affirme que l’entreprise a refusé de payer le fabricant pour la construction d’un hublot adapté à la profondeur requise de 4 000 mètres. D’autres membres du groupe Marine Technology Society, qui réunit des entreprises spécialisées dans les technologies marines, ont également fait part de leurs inquiétudes concernant le Titan, dans une lettre adressée à Stockton Rush, le PDG d’OceanGate, en mars 2018. Ils soulignaient que l’approche expérimentale de l’entreprise pourrait avoir des conséquences négatives ayant de graves répercussions sur tous les acteurs du secteur.
Disparition du sous-marin en expédition près du Titanic : lors des recherches, des bruits de chocs ont été entendus. Contrairement aux sous-marins de grandes profondeurs qui sont en acier ou en titane, le Titan est composé à la fois de titane et de fibre de carbone afin de garantir sa légèreté. Cependant, selon Jan Opderbecke, responsable de l’unité Systèmes Sous-Marins à l’Ifremer, la fibre de carbone, bien qu’elle soit plus légère que le titane et plus maniable pour créer des formes complexes, est moins résistante à la pression de l’eau sur le long terme.