Test du laveur de sol Ezviz RH1 : Efficace mais peu maniable

Test du laveur de sol Ezviz RH1 : Efficace mais peu maniable

Ezviz est un habitué de nos laboratoires avec ses caméras de surveillance. Pour ce test, le changement d’ambiance est total, car la marque s’installe au sein du labo de notre rubrique Maison. Eh oui, le spécialiste de la sécurité domestique s’intéresse désormais à l’entretien des sols et sort son premier appareil dédié : le laveur de sol RH1.

À quelques détails près, le balai est taillé dans la même veine que ses principaux concurrents. Lancé à 500 €, ce nettoyeur de sol possède un large rouleau automatiquement humidifié par le réservoir d’eau propre. Un second bac récupère l’eau et les déchets aspirés par la large tête motorisée. Pour une compréhension facilitée, le laveur Ezviz est équipé d’un panneau à leds qui délivre les informations nécessaires à l’utilisateur. Enfin, sa base de recharge peut nettoyer et sécher le rouleau après chaque lavage.

Commodité d’emploi Le laveur de sol Ezviz semble sortir du même moule que bon nombre de ses concurrents, tels que le Tineco Floor One S5 ou le Dreame H12 Pro. Autrement dit, l’Ezviz RH1 adopte la silhouette d’un balai à la tête de lavage particulièrement imposante. Cette dernière est motorisée et entraîne le laveur de sol dans sa course — l’utilisateur n’a pas non plus d’autre choix que de le suivre de près. Couplée à un poids plutôt important de 4,8 kg, cette tête de lavage fait de l’Ezviz RH1 un balai peu docile. Il est difficile de changer de direction et de faire marche arrière sans faire fonctionner ses biceps. La tête de lavage de l’Ezviz RH1 posée sur sa station d’accueil. Non contente d’être peu maniable, la tête lavante du RH1 ne passe pas sous les meubles. Son large rouleau n’est pas non plus optimisé pour parfaitement longer les plinthes, contrairement à celui du Proscenic WashVac F20.

Deux réservoirs sont prévus par le fabricant : un de 700 ml contenant l’eau propre et un pour l’eau sale, d’une capacité de 600 ml. S’ils sont faciles à vider et à remplir, il faut prendre le coup de main pour les installer correctement. Le réservoir d’eau propre de l’Ezviz RH1. Après installation, il est temps d’empoigner le RH1. Si l’on peut croire à un défaut de conception, pas de panique : le balai prend quasiment cinq secondes pour s’allumer. À ce moment-là, nous remarquons une curiosité jamais rencontrée jusqu’alors : l’écran ne fait pas face à l’utilisateur, qui doit lire les informations… à l’envers. L’écran s’affiche dans le mauvais sens… Soit. Plusieurs pictogrammes peuvent apparaître sur cet écran à leds, pour indiquer par exemple quand le bac d’eau sale est plein, quand l’eau propre est insuffisante, ou encore lorsqu’un problème est détecté avec la brosse, etc. Les informations concernant le mode de lavage choisi sont également disponibles. Trois modes sont proposés : standard, maximum ou automatique. Ce dernier ajuste automatiquement le débit d’eau en fonction du niveau de saleté du sol. Pour gagner en efficacité, Ezviz indique qu’il est possible de mettre de l’eau chaude à 60 °C.

Pour changer de mode, il suffit d’appuyer sur la commande située sur la poignée de l’appareil. À côté d’elle trône logiquement le bouton on/off, ainsi que celui qui lance l’autonettoyage du rouleau une fois le balai installé sur sa base. Les commandes de l’Ezviz se situent sur la poignée. Enfin, pour faire une pause lors de la session de lavage, l’utilisateur peut mettre l’Ezviz RH1 en position parking. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Publicité Entretien Comme écrit précédemment, l’Ezviz RH1 est capable de gérer l’entretien de son rouleau seul grâce à la fonction d’autonettoyage. Après avoir lavé le sol de notre laboratoire, nous installons le RH1 sur sa base et lançons ledit programme. Il faudra attendre 2 min et supporter des pics à 68 dB (A) avant que l’appareil achève sa mission.

Force est de constater que l’efficacité de ce mode est toute relative. S’il permet d’éliminer les poussières restées sur le rouleau, ce dernier ne sera pas libéré des taches accumulées. Après l’autonettoyage, il est possible de lancer un séchage du rouleau afin de limiter la prolifération de germes. Dans tous les cas, nous vous recommandons de laver le rouleau à la main pour un meilleur résultat. Le rouleau de l’Ezviz RH1 avant et après la procédure d’autonettoyage. L’entretien des réservoirs d’eau est quant à lui similaire à celui de ses concurrents. Un tamis est présent dans le bac, qui accueille l’eau sale, mais il ne fait pas l’unanimité dans notre laboratoire. Les déchets passent au travers et finissent donc avec les eaux usées. Lavage Tests obligent, nous salissons volontairement le sol de notre laboratoire. Rouge à lèvres, noir de carbone, soda et huile : ces quatre substances doivent sécher toute une nuit. Le lendemain matin, nous empoignons l’Ezviz, prêt à en découdre.

Le nettoyeur de sol s’en sort bien face au soda et à l’huile, qu’il élimine en quatre passages seulement. Les choses se compliquent légèrement lorsque le balai tente de supprimer le noir de carbone, ce qu’il parvient à faire après huit allers-retours. Enfin, et comme souvent, reste le rouge à lèvres. Face à cette substance particulièrement tenace, l’Ezviz RH1 n’a pas réussi à remplir sa mission, même après une vingtaine de passages. Rares sont ceux à avoir totalement effacé le rouge à lèvres, mais nous pouvons citer le Dreame H12 Pro et le Kärcher FC 7. Le sol de notre laboratoire avant et après le passage de l’Ezviz RH1. En revanche, si certains nettoyeurs de sol ont tendance à détremper le sol, il n’en est rien avec l’Ezviz RH1. Après son passage, le balai sèche automatiquement le sol et réduit donc considérablement les traces d’eau. Autonomie Ezviz annonce une autonomie pouvant aller jusqu’à 35 min et il vise juste. En mode standard, le RH1 s’active durant 36 min dans notre laboratoire et il ne faut remplir et vider les réservoirs qu’une seule fois, ce qui est plutôt confortable. Il s’inscrit dans la moyenne de notre comparatif et tient 10 min de plus que le Roborock Dyad Pro.

En revanche, pour recharger ses batteries à bloc, l’Ezviz RH1 demande 3 h 49 min, un temps légèrement plus long que la moyenne de notre comparatif. À titre de comparaison, le Dreame H12 Pro, semblable à l’Ezviz, nécessite seulement 2 h 21 min. Bruit Avec un niveau sonore de 61 dB (A), l’Ezviz RH1 sait se faire entendre, même s’il est encore loin des 67 dB (A) émis par le Tineco Floor One S3.

Sa procédure d’autonettoyage fait monter les décibels à 68, comme nous l’écrivions précédemment. Cette donnée n’entre cependant pas en compte dans notre notation, nous la donnons simplement à titre d’indication. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Publicité Points forts Emplacement de stationnement. Bonnes performances de lavage. Bonne gestion de l’eau, ne nécessitant pas un remplissage fréquent des réservoirs. Points faibles Lourd et peu maniable. Affichage de l’écran à l’envers. Plutôt bruyant. Conclusion Note globale
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