En 2015, trois opérateurs autoroutiers avaient accepté de réaliser plus de trois milliards d’euros de travaux en échange d’une prolongation de leurs contrats de concession. “Complément d’enquête”, en partenariat avec “Marianne”, révèle qu’Anticor a porté plainte dans cette affaire. L’association de lutte contre la corruption soupçonne des favoritismes dans les concessions d’autoroutes. Un accord avait été négocié entre le gouvernement Valls et les sociétés Vinci, Eiffage et la Sanef. Ces entreprises s’étaient engagées à effectuer ces travaux en échange d’une prolongation de leurs contrats. Anticor déplore l’opacité entourant ces négociations et souhaite que la transparence soit faite sur tous les contrats de concessions autoroutières. L’aspect financier de ces concessions est également remis en question, particulièrement en ce qui concerne le taux d’endettement des sociétés autoroutières. Selon Anticor, ce taux ne correspondait à aucune réalité économique. Des interrogations persistent quant à la validité de ces chiffres. Le Conseil d’Etat et la Commission européenne ont validé cet accord, mais Anticor a porté plainte, soulevant des questions de favoritisme et d’avantages injustifiés accordés aux entreprises concessionnaires. La justice devra déterminer les éventuelles responsabilités pénales une fois les enquêtes menées.
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