Macron parie sur les véhicules blindés de la police et les limitations des réseaux sociaux pour arrêter les émeutes dans la “banlieue”

Macron parie sur les véhicules blindés de la police et les limitations des réseaux sociaux pour arrêter les émeutes dans la “banlieue”

2023-06-30 21:45:09

déploiement de véhicules blindés de la policeles limites de la réseaux sociaux et compter sur les parents pour calmer les adolescents en colère. Ce sont les recettes du président français, Emmanuel Macronpour stopper la révolte des “banlieues”, qui a éclaté cette semaine à France suite au décès de l’adolescente de 17 ans Nahel M., abattue mardi matin par un policier qui tir à bout portant à l’intérieur de votre véhicule.

Depuis, la vague de rage et de violence urbaine des jeunes des quartiers populaires contre les abus de la police. Hier soir, il y avait plus de 900 détenus, 500 bâtiments publics incendiés et 1 900 véhicules incendiés. Et il y avait aussi deux premiers morts: un jeune homme tombé d’une boutique pillée à Rouen et un citoyen qui a reçu une balle perdue d’un manifestant en Guyane, un territoire français d’outre-mer situé en Amérique du Sud.

Moins d’un mois après la fin de l’intense lutte avec les syndicats sur la réforme des retraites, Macron fait à nouveau face à une flambée sociale. Après les hésitations des premiers jours, misez désormais sur le durcissement du ton. Et il n’a pas pour priorité de donner une réponse politique au problème enraciné des violences policières dans les banlieues.

“Responsabilité parentale”

“Rien ne peut justifier la violence. (…) Je demande entreprise pour tous ceux qui veulent semer le désordre », a assuré cet après-midi Macron alors qu’il présidait une réunion de crise. S’il ne parie pas, pour l’instant, sur le décrétage de l’état d’urgence comme l’exige l’extrême droite, le leader centriste a annoncé une amplificateur du déploiement de la police, en plus de mesures judiciaires qui augmentent le fardeau de la responsabilité de ces troubles. Concrètement, les forces de sécurité déploieront quinze véhicules blindés. Ils augmenteront également le nombre d’agents sur le terrain après que les 40 000 de jeudi, dont 5 000 en région parisienne, aient été débordés.

“C’est le responsabilité parentale que (leurs enfants) restent à la maison. Il est important pour la tranquillité d’esprit de chacun que cette responsabilité soit exercée. Je lance un appel au sens des responsabilités des mères et des pères », a ajouté le président. Un aspect qui a surpris ces émeutes est le jeune âge de leurs auteurs, de 14 à 25 ans. Face à la complicité dans ces incidents de la part des parents, qui s’estiment traités en citoyens de seconde zone et dénoncent l’abandon de ces banlieues, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a annoncé l’adoption d’une circulaire insistant sur la responsabilité des parents pour les infractions commises par leurs enfants.

De plus, le contexte actuel du début des vacances scolaires favorise la reproduction des émeutes. Même ce vendredi il y avait les premier pillage de magasin pendant la journéeavec un Apple Store braqué à Strasbourg et aussi un centre commercial dans le nord de la région parisienne.

La main lourde suffira-t-elle ?

Outre le indignation Du fait de la mort de Nahel, ces émeutes ont été favorisées par une spectaculaire et une dimension ludique de l’expérience de ces destructions par leurs auteurs. Ils s’en vantent sur les réseaux sociaux comme TIC Tac, Snapchat ou Instagram, dans lequel ils sont également organisés. “On a le sentiment que certains d’entre eux vivent dans la rue les jeux vidéo qui les ont intoxiqués”, a critiqué Macron. Il a demandé aux plateformes de collaboration d’éliminer les messages et de les aider à identifier certains de leurs auteurs.

En outre, l’exécutif a décrété que les bus et les tramways cesseront de fonctionner dans tout le pays à partir de huit heures du soir. Et dans un nombre croissant de localités—mais aucune des grandes villes—ils ont adopté couvre-feux nocturnes. Le gouvernement Macron est sous pression, et plus encore en raison de la rapidité des événements. En moins de trois jours, le choc suscité par la mort de Nahel, ainsi que l’irruption du problème latent et récurrent des violences policières, est passé d’un trouble croissant à l’ordre public.

Les partis d’extrême droite de Marine Le Pen y Éric Zemmour faire pression sur l’exécutif centriste pour qu’il adopte l’état d’urgence, à l’instar de ce qu’il a fait avant la revuelta en las ‘banlieues’ en 2005. En revanche, l’opposition de gauche considère que “les discours d’escalade sécuritaire seront inutiles”. Et il appelle à une réponse politique contre les violences policières, comme l’abrogation d’une réforme législative de 2017, qui a depuis triplé le nombre de morts par balles policières (de 8 à 26 l’an dernier).

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Pris entre ces deux fronts, Macron commence à opter pour la main lourde. Si cette position peut sembler logique compte tenu du chaos qui s’annonce, elle peut s’avérer insuffisante. Encore plus compte tenu de la l’état d’esprit de nombreux jeunes des quartiers populaires. “Non seulement les policiers nous abusent, mais maintenant ils vont nous enfermer dans nos quartiers. Cela ne va que nous mettre encore plus en colère”, Leila, 17 ans, une jeune étudiante qui révisait pour le bac sur une terrasse , a expliqué à EL PERIÓDICO devant la mairie de Montreuil.

Cette ville à l’est de la “banlieue” parisienne, à la mode chez beaucoup de jeunes, a été le théâtre de destructions et barricades lors des dernières nuits. “C’est comme si la fin du monde était devenue”, déplore Michelle, 75 ans, une habitante du quartier. “Je ne pense pas qu’il soit juste qu’ils se consacrent à la destruction de magasins, mais je comprends parfaitement qu’ils aient incendié des postes de police et des bureaux gouvernementaux”, répond Leila. “Cela fait six mois que nous manifestons et personne ne nous a écoutés”, ajoute cette jeune femme, qui lie les troubles actuels à la fausse fermeture du pousser pour les retraites. Une fois la marmite de la société française découverte, il sera difficile de la refermer.



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