À Marseille, un dispositif de sécurité important, soutenu notamment par les forces spéciales du Raid et du GIGN, est activé samedi soir pour contenir de petits groupes, ce qui a conduit à 56 interpellations vers minuit, selon la préfecture de police.
« On ne constate pas du tout les scènes de pillage d’hier, mais tout au long de la soirée, des groupes ont tenté de se regrouper pour commettre des dégradations », a expliqué la préfecture de police à l’AFP, ajoutant que les forces de l’ordre ont cherché à les disperser si nécessaire, en utilisant notamment du gaz lacrymogène.
Des journalistes de l’AFP présents lors de la soirée sur la Canebière ont constaté un dispositif policier important qui a réussi à disperser des groupes de jeunes moins nombreux que la veille. Un grand nombre des interpellations ont eu lieu lors de contrôles préventifs, notamment pour port d’arme par destination, et une quinzaine pour flagrant délit de vol dans un tabac ou un magasin de sport du centre-ville.
Des groupes ont également tenté de se regrouper aux abords de centres commerciaux, tant dans les quartiers défavorisés du nord que dans le sud plus aisé. Vers minuit, les marins-pompiers ont indiqué à l’AFP être intervenus sur quelques feux de détritus dans le centre-ville et le nord, mais « il n’y a pas encore de feu notable à ce stade ».
