L’Inde pourrait bientôt être la troisième plus grande économie du monde – La Nouvelle-Zélande doit établir de toute urgence des relations commerciales

L’Inde pourrait bientôt être la troisième plus grande économie du monde – La Nouvelle-Zélande doit établir de toute urgence des relations commerciales

2023-07-03 03:22:18

L’économie indienne a est apparu comme un point lumineux au lendemain de la pandémie de COVID-19. Actuellement la cinquième plus grande économie mondiale, il est prévu qu’elle devienne la troisième plus grand d’ici 2030.

On s’attend à ce que l’Inde contribue 15,4 % à la croissance économique mondiale cette année, juste derrière la Chine. Donner la priorité à nos relations commerciales et économiques avec les deux pays devrait être un objectif clé pour la Nouvelle-Zélande.

C’est déjà le cas avec la Chine, où le Premier ministre Chris Hipkins vient de diriger une délégation commerciale à Pékin qui comprenait une rencontre avec le dirigeant Xi Jinping.

Mais les relations économiques de la Nouvelle-Zélande avec l’Inde n’ont pas reçu le même genre d’attention. Le dernier premier ministre à diriger une délégation commerciale en Inde a été John Key en 2016. L’accord de libre-échange (ALE) attendu de cette visite n’est toujours pas arrivébien que Hipkins ait promis de se rendre en Inde à une date ultérieure.

En décembre 2022, l’Inde se classait au 16e rang des partenaires commerciaux de la Nouvelle-Zélande, représentant un peu plus de 1 % de nos échanges totaux. Entre 2017 et 2022, le commerce avec l’Inde a diminué de 1 milliard de dollars néo-zélandais, principalement en raison de chute du nombre d’étudiants internationaux avant et après COVID, ainsi qu’un réduction massive des exportations de grumes après le changement des règles néo-zélandaises en matière de fumigation.

Et entre 2000 et 2023, la Nouvelle-Zélande investissement à long terme en Inde ne valait que 79,02 millions de dollars américains. Cela représentait 0,01% du total des investissements directs étrangers (IDE) entrants de l’Inde. L’Australie, en revanche, a investi 1,1 milliard de dollars américains en Inde au cours de la même période, ce qui représente 0,2 % des entrées d’IDE.

Compte tenu de la croissance économique de l’Inde au cours des dernières années – et de son potentiel futur – la Nouvelle-Zélande risque de passer à côté si elle ne commence pas à donner la priorité à la relation.

Construire des partenariats

Cela doit commencer par ce qu’on appelle un cadre « vendanges précoces » – un premier accord qui permettrait à la Nouvelle-Zélande et à l’Inde d’identifier les produits adaptés à la première vague de libéralisation tarifaire.

Le cadre ouvre la voie à un partenariat économique global (CEP) à long terme, qui va au-delà de la réduction tarifaire et du commerce des marchandises. La Nouvelle-Zélande a déjà un réseau régional partenariat économique global avec un certain nombre de pays de la région indo-pacifique.

Ce type de partenariat peut réduire le temps que les exportateurs passent à attendre le dédouanement des marchandises et offrir une plus grande certitude aux exportateurs de services et aux investisseurs dans des domaines clés d’avantages économiques mutuels. Un CEP crée ainsi des opportunités pour les exportateurs néo-zélandais de faire entrer leurs produits et services dans les chaînes d’approvisionnement régionales.

L’avantage d’un CEP par rapport à un ALE est qu’il inclut les services, l’investissement, les marchés publics, la médiation des différends et d’autres aspects réglementaires du commerce. Un ALE se concentre uniquement sur les marchandises. Un CEP aura probablement plus d’attrait pour l’Inde qu’un accord commercial qui se concentre uniquement sur la réduction tarifaire.



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Accroître la connexion et la diversité

Une relation plus étroite avec l’Inde aiderait la Nouvelle-Zélande à faire face pénuries critiques de main-d’œuvre qualifiée. Mais pour y parvenir, les deux pays devraient établir une reconnaissance mutuelle des qualifications et identifier les opportunités de formation et de développement dans les principaux secteurs de services.

L’impact du COVID sur les chaînes d’approvisionnement mondiales et les retards de production qui en ont résulté ont souligné l’importance de la diversification des risques économiques pour soutenir notre croissance à long terme. S’appuyer fortement sur un seul partenaire commercial pour nos besoins économiques a créé grande vulnérabilité pendant la pandémie.

Le dernier Premier ministre néo-zélandais à s’être rendu en Inde était John Key en 2016.
Parveen Negi/Getty Images

Selon un rapport de l’India New Zealand Business Council, un certain nombre de opportunités d’investissement existent pour la Nouvelle-Zélande dans une relation plus étroite avec l’Inde. Celles-ci vont au-delà des exportations de produits agricoles et incluent la foresterie, les technologies agricoles et financières, l’éducation, la numérisation, les médecines traditionnelles et les énergies renouvelables.

Les avantages d’un partenariat plus étroit ne sont pas perdus pour certains groupes commerciaux néo-zélandais. L’horticulture néo-zélandaise, par exemple, a déjà partenaire avec l’État du nord de l’Himachal Pradesh pour améliorer la productivité et le rendement de la production de pommes de l’État.

Jouer au rattrapage

La Nouvelle-Zélande doit agir rapidement. L’Australie a déjà pris des mesures importantes pour renforcer ses relations économiques et culturelles avec l’Inde. En 2022, les deux pays ont signé un Accord global de coopération économique. Et, Université Deakin et le Université de Wollongong (UOW) sont sur le point d’ouvrir des campus étrangers en Inde.

D’autres pays profitent également rapidement de l’internationalisation de l’Inde dans le secteur de l’éducation dans le cadre de l’horizon 2020. Nouvelle politique d’éducation. Les universités néo-zélandaises sont loin d’avoir une présence aussi forte sur ce marché.



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L’écosystème pour y arriver existe déjà. Il y a une diaspora indienne croissante en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’un fort engagement des acteurs commerciaux et de la communauté diplomatique des deux pays.

Le rapport de l’India New Zealand Business Council décrit des actions politiques spécifiques pour les gouvernements et les parties prenantes afin de faire passer cette relation importante au niveau supérieur. Jusqu’à présent, cependant, il y a pas été la volonté politique investir sérieusement en Inde. Seul un changement de mentalité et de perception changera cela.

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